Paris grimpe encore dans le cœur des personnes les plus fortunées !

Paris grimpe encore dans le cœur des personnes les plus fortunées !

New York reste en deuxième position du dernier palmarès Barnes des villes préférées par les personnalités les plus riches de la planète pour s'offrir un bien immobilier haut de gamme.

Paris grimpe encore dans le cœur des personnes les plus fortunées !
Crédit photo © Barnes

Paris, ville préférée des personnalités les plus riches de la planète pour y posséder un pied à terre devant New York ! C’est la surprise du dernier palmarès établi chaque année par le réseau d’immobilier de prestige Barnes. Si Paris talonnait déjà New York depuis 2 ans, on aurait pu penser que le climat social agité de la capitale française en 2019 l’aurait desservie, en particulier auprès de la clientèle internationale. Ce palmarès croise en effet les aspects pratiques, émotionnels et financiers de l’immobilier de luxe des villes les plus attractives.

L’attrait architectural de Paris

Cette performance n’étonne pourtant pas le président de Barnes, Thibault de Saint Vincent : « Paris allie l’intérêt historique de ses bâtiments haussmanniens, touristique, et jouit d’une bonne santé économique. En outre, elle fait figure d’exception mondiale en fêtant sa quatrième année consécutive de hausse des transactions et des prix ». « Paris profite aussi du Brexit, Londres ayant été rétrogradée en 6e position du palmarès même si cela est sûrement provisoire », ajoute Thibault de Saint Vincent. D’après Barnes, les personnes les plus fortunées consacrent en moyenne 6,6% de leur patrimoine à l’immobilier de prestige avec une diversification géographique au cœur de leurs préoccupations. Ce qui est nouveau, c’est leur prise de conscience que l’immobilier doit aussi rimer avec développement durable.

Impact des grèves

Au sujet de l’impact immédiat des manifestations des gilets jaunes qui ont freiné les activités parisiennes pendant les week-ends et des grèves qui ont empêché les déplacements des acheteurs potentiels à la fin de l’année 2019, le PDG de Sotheby’s International Realty France-Monaco, Alexander Kraft, estime qu’un nombre non négligeable de ventes parisiennes a par conséquence été décalé à 2020.

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New York reste en deuxième position

S’agissant des autres villes, New York reste en deuxième position, « signe de sa stabilité et de son attractivité jamais démentie », rappelle le dirigeant de Barnes. Tokyo, nouvel entrant directement promu à la troisième place du palmarès, profite d’une exceptionnelle embellie immobilière, une situation sans doute renforcée par la perspective des Jeux Olympiques d’été 2020. Un peu à la manière de New York, Los Angeles démontre sa solidité et conserve une 4e place qu’elle occupait déjà l’an passé. A l’inverse, Hong Kong, qui était première en 2019, chute à la cinquième place en raison des incertitudes politiques qui l’agitent depuis l’été dernier.

Extrait du palmarès Barnes City Index 2019
Source : Barnes
ClassementVillesPrécédent classement
1Paris5
2New York2
3Tokyo11
4Los Angeles4
5Hong Kong1
6Londres6
7Toronto4
8San Francisco7
9Lisbonne9
10Madrid10

Des prix toujours en hausse à Paris

Pour revenir à Paris, Barnes estime à +8% la hausse des prix en 2019 avec l’émergence de nouveaux quartiers parmi les plus recherchés comme le 5e arrondissement, avec son esprit village préservé, qui est en passe de rejoindre les secteurs stars comme Saint-Germain-des-Prés, le Luxembourg, les Invalides ou le Champ-de-Mars, tant en matière d’attractivité que de prix. Place du Panthéon, dans le 5e, Barnes a par exemple vendu à une clientèle italienne un splendide duplex de 195 m² avec terrasses au dernier étage pour plus de 5 millions d’euros, soit 26.155 € le m².

Off market

Devant le manque d’offre et le nombre d’acquéreurs en hausse, Barnes multiplie d’ailleurs la commercialisation « off market ». « Il y a un tiers de notre portefeuille de biens à la vente sur lequel nous ne communiquons jamais », confie ainsi Richard Tzipine, le Directeur Général de Barnes. En étant présentés à seulement quelques acquéreurs triés sur le volet, ces biens font souvent l’objet de ventes flash, réalisées en moins de 3 jours. C’était le cas pour cet appartement de 103 m² situé proche du marché Mabillon dans le 6e, vendu plus de 22.000 € le m². Barnes confirme aussi un intérêt nouveau pour le 16e arrondissement qui parvient à se redynamiser. A Passy, un 89 m² au deuxième étage s’est ainsi vendu en 10 minutes au prix de 1,2 million d’euros (soit environ 13.500 € le m²). Pour ces biens qui sont généralement totalement rénovés et meublés, difficile d’envisager la moindre négociation sachant que 5% est souvent l’écart maximum par rapport au prix de présentation.

Ne pas perdre de vue Londres

A des niveaux de prix encore supérieurs, Paris peut d’ailleurs faire jeu égal avec Londres et New-York car il s’agit souvent de la même clientèle qui s’intéresse à ce type de biens. « Dans le très haut de gamme, de plus en plus de ventes approchent, voire dépassent la barre symbolique des 30.000 € le m² », souligne Thibault de Saint Vincent. Quant aux villes à surveiller pour les prochaines années, le dirigeant de Barnes conseille de ne pas perdre de vue Londres où les transactions devraient repartir maintenant que le cadre du Brexit est posé. Parmi les autres villes montantes figurent Madrid, Lisbonne et Miami où les prix n’ont quasiment pas bougé depuis 2 ans.

a savoir

La population très ciblée des acquéreurs d’immobilier de prestige se classe dans deux catégories, celle répondant au critère de l’UHNWI (ultra high net worth individual) dont la fortune est supérieure à 30 millions de dollars, et du high net worth individual (HNWI), qui correspond à un patrimoine personnel compris entre 1 et 30 millions de dollars. Ces personnes sont aujourd’hui 265.000 dans le monde mais ils devraient dépasser les 350.000 d’ici 2023 pour une fortune cumulée qui dépasserait 400 milliards de dollars.

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