Retraite : le point sur les nouvelles règles de validation de trimestres

Retraite : le point sur les nouvelles règles de validation de trimestres
  • 2

Tous les trimestres de congés maternité sont désormais validés. La réforme a aussi assoupli le cadre applicable aux temps partiels et aux carrières longues. Explications...

Retraite : le point sur les nouvelles règles de validation de trimestres
Crédit photo © Reuters

Dans le cadre de la réforme des retraites, le gouvernement avait prévu de faciliter la validation de trimestres pour certains assurés. C’est désormais chose faite grâce à la publication de plusieurs décrets.

Tous les trimestres de congés maternités validés

Le décret le plus récent concerne les congés maternités. Jusqu’ici un trimestre était validé par les mères au titre de l’accouchement. Problème, dans certains cas, la durée légal du congé excède un trimestre (troisième enfant, naissances multiples...).

Désormais, les périodes de congés maternité seront mieux prises en compte puisqu’au-delà du premier trimestre validé, toutes les périodes d’indemnisation de 90 jours compteront pour un trimestre. Autrement dit, tous les trimestres de congés maternité seront validés. Les congés pour adoption donneront par ailleurs accès aux mêmes droits.

A lire aussi...Comptage

Le texte précise que la mesure vaut pour les naissances et adoptions intervenues à partir du 1er janvier 2014.

Les temps partiels mieux pris en compte

Le 20 mars, un autre décret est quant à lui venu assouplir le cadre applicable aux temps partiels. Désormais, il suffit de 150 heures au Smic (et non plus de 200) pour valider un trimestre. Autrement dit, un trimestre peut être acquis en travaillant un mois au Smic à temps plein ou trois mois à tiers temps.

Tous les salaires perçus depuis janvier 2014 sont concernés. D’après le gouvernement, 15% des jeunes nés après 1982 devraient ainsi gagner plus de 5 trimestres de cotisation. Les femmes, plus souvent à temps partiel, devraient aussi profiter de cette mesure.

La retraite anticipée plus accessible

Un décret également publié le 20 mars allège de son côté les conditions de départs anticipés pour carrières longues. Applicable aux retraites liquidées à partir du 1er avril 2014, il permet de prendre en compte : 2 trimestres de chômage supplémentaires, 2 trimestres de perception d’une pension d’invalidité, l’ensemble des trimestres de maternité et les trimestres issus du compte pénibilité.

Ainsi, dans le cadre d’un départ anticipé dès 60 ans, les assurés peuvent désormais faire jouer : 4 trimestres de service national,  4 trimestres de maladie, 2 trimestres d’invalidité, 4 trimestres de chômage indemnisé, tous les trimestres de maternité et tous les trimestres obtenus au titre de la pénibilité.

©2014-2024
L'Argent & Vous

Plus d'actualités Quotidien

Chargement en cours...

Toute l'actualité