Municipales : la FNAIM veut la fin de l'encadrement des loyers

Municipales : la FNAIM veut la fin de l'encadrement des loyers

A deux jours du premier tour des élections municipales, la fédération publie une liste de propositions concernant l'immobilier.

Municipales : la FNAIM veut la fin de l'encadrement des loyers
Crédit photo © Hôtel Lutetia

Alors que le premier tour des élections municipales approche, la FNAIM fait ses propositions en matière de logement à Paris. La barre des 10.000 euros par mètre carré a été franchie dans la capitale, poussant la fédération à faire ses propositions en faveur de l'inclusion des classes moyennes à la politique de la ville. Voici celles qui concernent le patrimoine.

Suppression de l'encadrement des loyers

Concernant les baux d'habitation, la FNAIM entend d'abord supprimer purement et simplement l'encadrement des loyers, qui a fait son grand retour en janvier dernier, et « qui génère un effet pervers sur les prix ». Côté achat immobilier, la fédération propose d’offrir une aide aux classes moyennes parisiennes, dont le seuil d'éligibilité reste à définir, en faveur de logements à rénover ou l'achat de bureaux à transformer en logements. De même, il est proposé d’abaisser le prix du logement en « démultipliant les constructions dans Paris intramuros et dans le Grand Paris ».

Exonération d'IFI et abattement de taxe foncière

Sur le plan fiscal, le groupement veut mettre en place avec l'Etat une exonération d'IFI et un abattement de taxe foncière pour les biens destinés à la location longue durée. Enfin, il s’agirait de transformer les logements vacants en logements habitables, dans la mesure où l’on dénombre à Paris près de 100.000 logements vacants, ce qui « représente potentiellement un bouleversement du marché locatif ».

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A savoir

Cette batterie de mesures fait écho à certaines propositions de candidats à la mairie de Paris : Anne Hidalgo, la maire PS sortante qui a fait son cheval de bataille de la lutte contre les plateformes de location saisonnière type Airbnb, entend ainsi mettre en place un référendum sur la question. Et si elle entend pérenniser le dispositif d'encadrement, ce n'est pas le cas de certains de ses adversaires comme Cédric Villani (ex-LREM) ou Rachida Dati (LR). Agnes Buzyn (LREM) entend elle aussi s'attaquer à la vacance locative, projetant de remettre sur le marché au moins 20 % des 100.000 logements vacants recensés dans la capitale.

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