Malus : le barème prévu pour 2019

117 grammes. C’est le seuil fixé par le gouvernement pour l’entrée dans le malus automobile en 2019, soit 3 grammes de moins qu’en 2018.

L’alourdissement touchera toutes les catégories supérieures. Un véhicule émettant 140 grammes de CO2 au km subira par exemple un malus de 1.153 euros, contre 1.050 euros cette année.

En revanche, le gouvernement a choisi de ne pas toucher à la limite supérieure du barème. Ainsi, comme en 2018, le malus maximal concernera les véhicules de 185 grammes ou plus et sera de 10.500 euros.

570 millions d’euros

Au total, l’exécutif table sur des recettes de 570 millions d’euros estimant que le surplus par rapport à un barème inchangé sera de 31 millions d’euros.

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L’écart peut aussi paraître élevé comparé aux 388 millions d’euros espérés dans la loi de finance initiale de 2018. Mais Bercy souligne que « le niveau des recettes attendu pour 2018 est très nettement supérieur à celui initialement prévu ».

De nouvelles normes

Quoi qu’il en soit, l’alourdissement du barème pourrait bien n’être qu’anecdotique pour les futurs acquéreurs. De fait, la facture fiscale risque surtout d’augmenter en raison des nouvelles normes d’évaluation des consommations.

Pour mémoire, après la phase de transition amorcée début septembre, la France adoptera définitivement en janvier le modèle WLTP, plus conforme à l’usage réel des véhicules. Or, certains experts craignent une forte augmentation (de 30 à 40% ?) des étiquettes CO2.