Auto : le recours au constat électronique reste marginal

Auto : le recours au constat électronique reste marginal

Au cours des 12 derniers mois, 14.000 e-constats ont été envoyés aux assureurs, soit moins de 0,3% de l’ensemble des constats établis

Auto : le recours au constat électronique reste marginal
Crédit photo © Reuters

Transmission immédiate, possibilité d’ajouter des photos, formulaires préremplis… En théorie, le constat automobile électronique ne manque pas d’atouts. Il y a 2 ans, les assureurs ont en effet lancé une application qui permet de déclarer un sinistre automobile directement depuis son smartphone.

Reste que si la dématérialisation est à la mode, les automobilistes ne semblent pas encore pleinement convaincus par le « e-constat auto ». C’est ce que montre le bilan que vient de faire la Fédération française de l’assurance (FFA).

24.000 constats en deux ans

En deux ans, l’application a été téléchargée 440.000 fois. Un chiffre marginal par rapport au nombre d’assurés (il y a plus de 32 millions de véhicules particuliers en France) et qui traduit surtout un ralentissement. Après un an d’existence, l’application avait été téléchargée 300.000 fois. Le nombre de téléchargement a donc été divisé par deux au cours des 12 derniers mois.

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Du côté des constats établis, on observe en revanche une petite accélération. De 10.000 e-constats envoyés au bout d’un an, le total est passé à 24.000 après deux ans d’existence (soit 14.000 e-constats sur la seule deuxième année).

Ces résultats méritent toutefois d’être nuancés. En début d’année, LeLynx.fr estimait à 5 millions le nombre de constats rédigés par an. Avec 14.000 unités sur un an, les e-constats ont donc représenté moins de 3 constats sur 1.000.

Des améliorations ont pourtant été apportées à l’application depuis son lancement, comme la possibilité d’enregistrer 3 véhicules dans son profil. En fait, pour Bernard Spitz, le président de la FFA, l’exemple de nos voisins européens montre que la bascule vers une utilisation massive ne peut se faire que progressivement. Les observateurs les plus critiques pourront toutefois répondre qu’aux Pays-Bas, un dispositif similaire représentait déjà 5% des constats deux ans après son lancement.

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