Selon BNP Paribas International Buyers, ils ont été à l’origine de 27% des transactions conclues par des non résidents. Les Belges et les Allemands complètent le podium
Le Brexit n’a pour l’instant pas eu raison de l’intérêt des Britanniques pour le marché immobilier français. En 2018, ils sont en effet restés les acquéreurs étrangers les plus actifs dans l’Hexagone.
52,9% des transactions avec trois nationalités
Selon l’étude annuelle BNP Paribas International Buyers, les Britanniques ont été à l’origine de 27% des opérations engagées par des étrangers. Sans grande surprise, c’est surtout le Sud-Ouest du pays qui a conservé leurs faveurs : ils ont compté pour 59% des acquisitions étrangères dans la région Nouvelle-Aquitaine. Mais les Britanniques apprécient aussi Paris. Leurs acquisitions y ont progressé de 77% (en nombre) et ont affiché un montant moyen de 881.000 euros (contre une moyenne de 720.000 euros pour les acquisitions étrangères dans la capitale).
Continuant leur progression, les Belges occupent une nouvelle fois la seconde marche du podium, avec 18,7% des transactions à l’échelle du territoire. S’ils ont été les premiers acheteurs en Paca (17%), leur poids dans les transactions a surtout atteint les 26% en Occitanie.
La surprise de l’édition 2018 provient des Allemands. Devançant les Suisses, ils se classent troisièmes (7,2%). Comme les Belges, c’est en Occitanie qu’ils ont été les plus actifs (9%).
Avec 2,9% des opérations, les Américains sont loin du podium. Toutefois, ils restent les premiers acquéreurs non européens du classement. Ils ont essentiellement ciblé Paris avec une hausse des transactions de 16% et un investissement moyen de 802.000 euros.
Le gros ticket des Scandinaves
En termes de montant moyen engagé, ce sont les nations du Nord qui se sont distinguées en 2018. Norvège, Suède et Danemark arrivent en effet en tête du palmarès avec respectivement 612.000 euros, 501.000 euros et 479.000 euros.
Paca et Occitanie en tête
Lieu de villégiature par excellence, la moitié sud du pays reste la zone la plus recherchée par les acquéreurs étrangers. En 2018, les quatre régions concernées ont capté plus de 64% des acquisitions étrangères : 20,3% en Paca, 15,2% en Occitanie, 14,8% en Nouvelle-Aquitaine et 14% en Auvergne-Rhône-Alpes.
A titre de comparaison, la part de l’Ile-de-France dans le nombre de transactions n’a pas dépassé 8,6%.
Paris plait aux expatriés
Le bilan de BNP Paribas International Buyers ne concerne pas que les acquéreurs étrangers. Un volet de l’étude est aussi consacré aux acquisitions réalisées en France par les expatriés. Un segment estimé à 3 milliards d’euros au sein d’un marché des acquisitions étrangères qui a pesé plus de 17 milliards d’euros en 2018 (65.000 acquéreurs). Les expatriés se sont surtout concentrés sur la capitale (26% des opérations), Auvergne-Rhône-Alpes et Paca arrivant un peu plus loin avec 15% et 13%.