Marché du vin : les prix continuent à progresser

Marché du vin : les prix continuent à progresser

En 2013, les volumes échangés dans le monde ont baissé. En revanche, les prix moyens ont de nouveau grimpé, de 3,5%. Or mousseux, la hausse a même atteint les 4,4%

Marché du vin : les prix continuent à progresser
Crédit photo © Reuters

Investir dans le vin nécessite de surveiller un grand nombre de paramètres (niveau des vendanges, consommation des pays émergents...). Parmi ces critères, l’évolution des prix moyens peut également donner des indications sur la tenue du marché. Or sur ce plan, 2013 a confirmé la tendance des années passées.

Si l’an passé les volumes échangés dans le monde ont reculé de 2,2% (98 millions d’hectolitres selon l’OIV), les prix se sont en effet bien tenus. « Les vendanges relativement basses de 2012 enregistrées dans l’hémisphère nord ont provoqué un  sentiment de pénurie de vin, ce qui s'est traduit par une hausse des prix », précise l’organisation.

Un rebond de 25% en 4 ans

En moyenne, les échanges se sont fait sur la base de 2,62 euros le litre. Soit une hausse de 3,5% en un an. Le creux observé en 2009 (2,09 euros le litre après 2,31 euros en 2008) est donc loin. En quatre ans, les prix moyens ont rebondi de 25%. Autant dire que si les volumes stagnent depuis 2 à 3 ans, les acheteurs montent clairement en gamme.

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Pour les seuls vins en bouteille (hors mousseux et vins en vrac), les prix ont même gagné 4,4% à 3,37 euros en moyenne par litre. Quant aux vins mousseux, la baisse de 2,4% de leur prix moyen ne traduit en rien un recul généralisé des tarifs. Cela tient au fait que les produits italiens (moins chers que les produits français) ont connu une croissance plus rapide que le reste du marché, précise l’OIV en indiquant que le prix moyen des mousseux français a progressé de 0,9%.

Quelle tendance attendre pour la suite ? Après des années de contraintes, et face à une consommation stable, l’OIV estime la croissance de la production mondiale à 9% en 2013... mais avec de forts écarts. Ainsi, l’organisation parle de +44% en Espagne mais de seulement +2%en France.

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