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D’après l’Observatoire du moral immobilier de Logic Immo, près de 1 candidat à l’achat sur 3 ne sait pas s’il est éligible au dispositif…
Accessible à plus d’acquéreurs et offrant un meilleur levier, le PTZ 2016 a changé la donne du financement immobilier. Mais d’après l’Observatoire du moral immobilier, publié par Logic Immo, les acquéreurs n’ont pas tous conscience du potentiel du dispositif et manquent plus généralement d’information sur le sujet.
Pour preuve, 31% des candidats à l’accession disent ne pas savoir s’ils sont éligibles au PTZ. Malgré toute la communication faite autour du mécanisme, un vrai travail de pédagogie semble donc encore nécessaire, y compris sur les détails. Par exemple, le PTZ peut couvrir la transformation d’un local professionnel en habitation. Mais seules 40% des personnes intéressées par ce volet du PTZ ont été informées de la possibilité d’obtenir une aide.
Le problème du seuil de travaux dans l'ancien
En tout cas, c’est le neuf qui paraît profiter largement de ces nouvelles règles. Il représente 35% des projets des acheteurs éligibles au PTZ alors que son poids dans l’ensemble des projets immobiliers se limite à 16%.
Les acheteurs potentiels semblent en revanche plus réservés sur le PTZ dans l’ancien. Il faut dire que l’acquéreur doit alors s’engager dans des travaux représentant 25% du coût total de l’opération. Or, 1 acquéreur sur 2 se dit réfractaire à l’idée de se lancer dans de gros travaux.
Pourtant à en croire les vendeurs, une bonne partie du parc actuel nécessiterait des travaux de remise à niveau. Selon le sondage, 1 vendeur sur 3 pense que son bien est dans ce cas. Mais là encore, c’est le seuil de 25% qui paraît élevé. Seuls 6% des vendeurs estiment que le montant des travaux à faire dans leur bien pourrait dépasser ce niveau.
