L’impact du Diagnostic de performance énergétique (DPE) sur le prix des logements reste très variable

L’impact du Diagnostic de performance énergétique (DPE) sur le prix des logements reste très variable

Les appartements anciens d’étiquette énergie de classe F-G se vendent en moyenne de 3% à 9% moins chers que ceux de classe D. Pour les maisons, la décote peut aller jusqu’à 18% mais avec de grandes disparités régionales.

L’impact du Diagnostic de performance énergétique (DPE) sur le prix des logements reste très variable
Crédit photo © Pierre et Vacances Center Parcs

Le Conseil supérieur du notariat a mis à jour son étude statistique immobilière sur la valeur verte des logements en France Métropolitaine, basée sur les étiquettes énergie (A à G) du Diagnostic de performance énergétique (DPE) issus des ventes de logements réalisées en 2019.

La lettre D représente 40% des ventes

Cette étude montre déjà que 11% seulement des logements anciens vendus sont classés parmi les plus énergivores (F-G) communément appelées passoires thermiques et 6% parmi les plus économes (A-B) qui concernent principalement des constructions neuves aux meilleures normes. Les logements de classe D représentent quant à eux près de 40% des ventes.

L’étude confirme aussi que les moins bonnes étiquettes sont davantage représentées pour l’habitat individuel avec 39% de maisons anciennes de classe E-F-G contre 35% pour les appartements anciens. En effet, le confort thermique reste plus difficile à assurer dans une maison que dans un appartement.

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Un effet plus important pour les maisons

Globalement, l’effet des plus mauvaises étiquettes reste toujours moins important sur le marché des appartements. Les appartements anciens d’étiquette énergie de classe F-G se vendent en moyenne de 3% à 9% moins chers que ceux de classe D. Pour les maisons, la décote peut aller jusqu’à 18% mais avec de grandes disparités régionales. Une maison F ou G se vendra en moyenne seulement 6% moins cher qu’une D en région parisienne quand cet écart pourra atteindre 18% en région Nouvelle-Aquitaine ou 13% en Bretagne.

A l’inverse, l’impact des étiquettes les plus économes (A et B) par rapport à l’étiquette D contribue à une plus-value allant jusqu’à 20% dans certaines régions sur le prix des appartements mais pas plus de 12% sur celui des maisons.

Moins significatif en région parisienne

Les notaires observent toujours que l’impact des étiquettes les plus économes (A-B) et des plus énergivores (F-G) sur les prix des logements franciliens est globalement moins significatif et moindre qu’en province, notamment dans les zones les plus tendues, à savoir Paris et sa Petite Couronne. Cela s’explique bien sûr par le fait qu’un acheteur a moins de choix dans cette région où les vendeurs sont souvent en position de force. Enfin, cet impact reste plus important sur les prix des petits logements.

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