L'actionnariat salarié monte en puissance

L'actionnariat salarié monte en puissance

Le nombre d'opérations d'actionnariat salarié a progressé de 24 % entre 2018 et 2019, selon Amundi. Une tendance qui gagne aussi les entreprises de taille intermédiaire.

L'actionnariat salarié monte en puissance
Crédit photo © Reuters

L’actionnariat salarié se développe, bénéficiant des ouvertures de la loi Pacte, selon le baromètre de l’actionnariat salarié d’Amundi. « Le nouvel environnement réglementaire lié à la loi Pacte, combiné à une prise de conscience des nombreux avantages issus de l’association des salariés à la performance économique de leur entreprise, semble avoir encouragé nombre de celles-ci à ouvrir leur capital à leurs salariés » indique le groupe. Amundi, qui a analysé près de 200 opérations d’actionnariat salarié collectives de 2013 à 2019 auprès d’une soixantaine d’entreprises françaises de tailles et de capitalisations différentes, constate que « la dynamique de l’actionnariat salarié se confirme en 2019 avec une augmentation de +24% du nombre d’opérations d’actionnariat salarié entre 2018 et 2019 : 41 opérations ont été réalisées en 2019 pour 37 émetteurs contre 33 opérations en 2018 ».

La France championne d'Europe en actionnariat salarié

La France devient ainsi le premier pays européen de l’actionnariat salarié en volume, avec 110 milliards d’euros pour 3 millions d’actionnaires salariés. En Europe, près de 9 grandes entreprises sur 10 ont un plan d’actionnariat salarié et en lancent un tous les 3 ans. Bien que le montant souscrit par les salariés en France n’ait pas sensiblement évolué entre 2018 et 2019, il a triplé entre 2013 et 2019, passant de 900 millions d’euros à 2,8 milliards d’euros en valeur de marché. Les opérations d’actionnariat salarié ont également été davantage suivies en 2019 - avec un taux de souscription moyen de 41 % - qu’en 2018 (37 %). Et ce, même si les montants moyens ont été légèrement plus faibles qu’en 2018 (4089 euros en 2019 contre 4203 euros en 2018).

Les ETI s'y mettent

Si ces opérations étaient jusqu’à récemment réservées aux salariés des grandes entreprises, elles « séduisent désormais les entreprises de taille intermédiaire (ETI) cotées et non-cotées », note Amundi : les opérations réalisées par les ETI progressent ainsi de 100 % entre 2018 et 2019. Et si les taux de souscription moyens des grandes entreprises sont stables depuis 2016, autour de 40 %, ceux des entreprises de taille intermédiaire continuent de progresser : 47 % en 2019 contre 37 % en 2016, conclut le groupe.

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