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Le franchissement du premier seuil coûte 150 euros. En haut de tableau, la taxe maximale passe de 6.000 à 8.000 euros
C’est désormais une mesure classique. Chaque année, le malus automobile subit un tour de vis supplémentaire. Et 2014 n’échappera pas à la règle. Dans son budget, le gouvernement a décidé de durcir un peu plus ce dispositif « fortement déficitaire depuis sa création ».
Pour l’automobiliste, cela se traduit par une entrée dans le malus dès 131 g de CO2 par km, contre 136 g en 2013. De surcroît cette taxe de base est de 150 euros contre 100 euros auparavant.
Données en euros, Source : PLF 2014 | ||||
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Malus 2013 | Malus 2014 | Hausse | En % | |
131 à 135 g | 0 | 150 | 150 | n.s. |
136 à 140 g | 100 | 250 | 150 | 150% |
141 à 145 g | 300 | 500 | 200 | 67% |
146 à 150 g | 400 | 900 | 500 | 125% |
151 à 155 g | 1.000 | 1.600 | 600 | 60% |
156 à 175 g | 1.500 | 2.200 | 700 | 47% |
176 à 180 g | 2.000 | 3.000 | 1.000 | 50% |
181 à 185 g | 2.600 | 3.600 | 1.000 | 38% |
186 à 190 g | 3.000 | 4.000 | 1.000 | 33% |
191 à 200 g | 5.000 | 6.500 | 1.500 | 30% |
201 g et plus | 6.000 | 8.000 | 2.000 | 33% |
Ce nouveau barème fait apparaître des hausses assez variables selon les catégories et pas nécessairement linéaires. Dans la dernière tranche (plus de 201 g), l’augmentation de 2.000 euros est bien évidemment la plus lourde en valeur. Ceci étant, cela ne représente « que » 33% de hausse alors que le malus de la tranche 136-140 g va par exemple subir une inflation de 150%. De la même façon, l’augmentation est proportionnellement plus spectaculaire dans la tranche 146-150 g (+125%) que dans la tranche 151-155 g (+60%).
Au total, le gouvernement attend un gain budgétaire de 103 millions d’euros. De quoi en théorie équilibrer le système puisqu’il devrait être déficitaire de 100 millions d’euros en 2013.