Malus : 1 véhicule sur 6 sera concerné en 2014 !

Malus : 1 véhicule sur 6 sera concerné en 2014 !

Les recettes de 270 millions d’euros devraient suffire à équilibrer le système de bonus/malus, attendu en déficit de 100 millions d’euros en 2013. Depuis son instauration le dispositif a coûté 1,5 milliard d’euros

Malus : 1 véhicule sur 6 sera concerné en 2014 !
Crédit photo © Porsche

Avec un barème de malus durci, les automobilistes vont devoir payer 269,9 millions d’euros de malus en 2014. Du moins s’agit-il de la prévision retenue dans les annexes au projet de loi de finance 2014.

Selon les documents publiés, 16,9% des véhicules immatriculés seront concernés, soit autant qu’en 2013... mais plus qu’en 2012 (16,4%) et qu’en 2011 (11,6%). Globalement, cela devrait donc représenter 1 voiture sur 6.

268 millions d'euros de bonus

De l’autre côté, le gouvernement s’attend à ce que l’Etat débourse 268,3 millions d’euros au titre du bonus (aux avantages rabotés). Si aucune indication n’est donnée pour 2014, rappelons que cette année, 35,4% des véhicules devraient avoir profité d’un bonus, contre 23,5% en 2012.

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Cela peut d’ailleurs expliquer le trou d’air de 2013, après une année 2012 à l’équilibre. Car entre des recettes moins importantes qu’espérées et des véhicules « bonusés » plus nombreux que prévu, le dispositif coûtera cher cette année. La perte est désormais estimée à 100 millions d’euros contre 50 millions d’euros retenus dans la loi de finance de 2013.

Des prévisions difficiles à établir

Les documents rappellent de surcroît que de 2008 à 2012, le bonus/malus a coûté 1,45 milliard d’euros à l’Etat. En ajoutant la perte de cette année, la barre de 1,5 milliard d’euros de pertes devrait donc être aisément franchie.

Pour 2014, un retour à l’équilibre est tout de même prévu. D’après les calculs du gouvernement, à près de 270 millions d’euros, les recettes du malus couvriront le coût du bonus (268,3 millions) mais aussi l’aide au retrait des véhicules de plus de 15 ans (1,6 million d’euros)... A moins que les comportements d’achat des Français ne viennent contredire les hypothèses de l’administration, qui reconnaît que ce critère est difficile à évaluer au moment de l’élaboration du PLF.

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