Salaires, emploi : les tendances pour 2015 dans les métiers de la banque

Salaires, emploi : les tendances pour 2015 dans les métiers de la banque

D’après le cabinet Hays, le secteur tend de plus en plus à accorder des augmentations aux collaborateurs en poste, avec un effet direct sur les nouveaux entrants. Détails...

Salaires, emploi : les tendances pour 2015 dans les métiers de la banque
Crédit photo © Reuters

La conjoncture demeure difficile mais des fenêtres s’ouvrent. Tel peut être résumé le sentiment du cabinet Hays concernant l’emploi et les salaires dans la banque. Avec un climat instable, la conjoncture reste par exemple incertaine dans le middle et le front office. Ainsi, 2014 a surtout été marquée par la mobilité interne.

Des possibilités d’augmentation

Ceci étant, le cabinet de recrutement spécialisé note dans une fiche sectorielle que la politique de conquête de nouveaux clients accroît les besoins et que les banques surveillent actuellement leur pyramide des âges. Bref, d’après Hays, « le secteur consent de plus en plus à quelques augmentations dans les grilles salariales des collaborateurs en poste. Les jeunes diplômés sont toujours les grands gagnants de ce nouveau souffle puisqu’ils bénéficient d’une plus grande marge de manœuvre pour négocier leur salaire à l’embauche ».

Concrètement, on peut donc s’attendre à une hausse des opportunités dans les postes opérationnels, les banques se devant d’attirer les meilleurs profils. Quant aux middle et front office, si le contexte leur semble moins favorable, le cabinet souligne qu’il y a déjà eu plus d’ouvertures de postes à l’externe fin 2014.

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Jusqu’à 50.000/60.000 euros dans les réseaux

Dans les réseaux, la limite basse est de 21.000 euros pour un débutant au guichet. Un conseiller financier peut espérer commencer à 24.000/26.000 euros et monter à plus de 32.000 euros avec 8 ans d’expérience. Un gestionnaire de patrimoine débute quant à lui autour de 32.000 à 35.000 euros et perçoit 50.000 euros voire plus avec une solide expérience. La grille est sensiblement la même pour les conseillers entreprises. Quant aux directeurs d’agences, ils bénéficient de 3.000 à 4.000 euros de plus par an, avec une limite haute de 60.000 euros.

60.000 euros au moins pour un gérant ou un banquier privé

Dans la gestion et la banque privée, Hays évalue à 33.000/35.000 euros la rémunération d’un assistant gérant débutant, tandis que le plancher pour un gérant se situe à 60.000 euros. Un risk manager fluctue de son côté entre 40.000/45.000 euros s’il est débutant et plus de 90.000 euros s’il est expérimenté. Enfin, le haut de l’échelle dans ce segment est occupé par les gérants privés et les banquiers privés. Comme les gérants, ils débutent en général avec un plancher de 60.000 euros et les rémunérations n’ont quasiment pas de limite haute pour les profils de très haut niveau.

Hays précise qu’il s’agit là de normes pour la région parisienne. En province, les rémunérations peuvent être inférieures, dans une milite de -15%.

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