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Elle est destinée à compenser la non-revalorisation des petites pensions au 1er octobre. Elle devrait être versée début 2015
Le gouvernement a voulu mettre un terme à la polémique. A l’occasion de son discours de politique générale, le Premier ministre a indiqué que les retraités percevant moins de 1.200 euros par mois (tous régimes confondus) bénéficieraient prochainement d’une prime exceptionnelle.
Initialement, ces petites pensions devaient faire l’objet d’une revalorisation le 1er octobre. Néanmoins, les espoirs des retraités modestes ont été douchés la semaine passée quand a été officialisée la non-revalorisation en raison de la faible inflation.
Un mode de calcul défavorable
Le mode de calcul des revalorisations prévoit en effet de tenir compte de la prévision d’inflation de l’année mais aussi de l’éventuelle surestimation ou sous-estimation de la revalorisation précédente. La hausse des retraites en 2013 ayant dépassé l’inflation de 0,5%, il était prévu de longue date qu’un ajustement à la baisse (-0,5%) soit effectué cette année.
Le gouvernement ayant abaissé la semaine dernière à 0,5% sa prévision d’inflation pour l’année, les retraités ont pu faire un calcul rapide et s’apercevoir qu’ils ne bénéficieraient finalement d’aucune hausse de pension en octobre.
Un montant de 40 euros
Cette prime exceptionnelle va donc avoir valeur de geste de compensation. Manuel Valls a précisé hier que le montant serait de 40 euros. Cette somme forfaitaire devrait être versée en début d'année prochaine.
Sachant que les retraités ayant moins de 1.200 euros aurait dû bénéficier d'une revalorisation en octobre 2014 et qu'il leur faudra attendre octobre 2015 pour voir leur retraite éventuellement augmenter, on peut dire que ce geste équivaut finalement à une hausse des retraites de 3,33 euros par mois. Pour une personne touchant près de 1.200 euros, cela correspondra donc à une revalorisation de 0,28%. Pour un retraité ayant 1.000 euros, le chiffre sera de 0,33%.
Aspa
Lors de son discours, le Premier ministre a également précisé que l’Aspa (ex-minimum vieillesse) passerait de 792 à 800 euros, soit une hausse de 1%, en dépit de la très faible inflation.
