Paiements : le chèque reste une particularité française

Paiements : le chèque reste une particularité française

Bien qu’en recul constant, et en dépit de la montée en puissance des cartes bancaires, il est encore utilisé dans plus d’un paiement sur dix.

Paiements : le chèque reste une particularité française
Crédit photo © Boursier.com

Les Français sont nombreux à penser qu’ils utiliseront moins de chèques à l’avenir. C’est ce qui ressortait d’une étude publiée au printemps. Néanmoins, le chèque n’a pas dit son dernier mot et son abandon apparaît très progressif.

D’après les derniers chiffres de la BCE, il a encore représenté 11,3% des paiements scripturaux en France en 2015 (en nombre). Certes, la proportion a baissé par rapport aux 13,1% constatés en 2014 (et même aux 13,6% de 2013). Mais malgré la volonté des pouvoirs publics de promouvoir d’autres formes de paiements, ce reflux reste très mesuré.

Les Français restent donc attachés à leur chéquier. Aucun autre grand pays européen n’en fait effectivement un tel usage. Quasi absent d’Allemagne, il ne représente par exemple que 2,4% des paiements outre-Manche et 3,9% en Italie.

La carte continue sa percée

Cet intérêt local pour le chèque ne pénalise par ailleurs en rien la carte bancaire. En progression constante depuis plusieurs années, cette dernière a capté 51,7% des paiements l’an passé en France. Un score supérieur à la moyenne européenne, de 47%.

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Là aussi la France est donc en pointe, même si certains pays comme le Royaume-Uni (63,2%) ou le Portugal (68,4%) font encore mieux.

En fait, c’est surtout du côté des virements et des prélèvements que la France est à la traîne. Largement utilisés en Allemagne (50,6% des paiements) et même à l’échelle européenne (près de 25%), les prélèvements ont représenté à peine 19,5% des paiements en France. Idem pour les virements, pour lesquels le score français (17%) est loin de la moyenne du continent (près de 30%).

Notons enfin que le total de ces modes de paiements ne fait que 99,5% en France. La différence provient notamment des paiements électroniques, qui s’ils restent marginaux ont tout de même vu leur poids augmenter par rapport au 0,3% affiché en 2014.

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