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Une étude réalisée par LeComparateurAssurance.com montre que dans ces deux régions, le coût des contrats dépasse généralement de 10% la moyenne nationale
Tous les Français ne sont pas égaux face aux complémentaires santé. L’âge et le statut de l’assuré ont bien évidemment une incidence sur les tarifs appliqués. Mais le lieu de résidence a aussi un impact non négligeable. C’est ce que souligne une étude du site LeComparateurAssurance.com réalisée à partir de l’analyse de 800.000 tarifs, dans la perspective de l’entrée en vigueur en 2016 de la mutuelle d’entreprise obligatoire pour tous les salariés.
Seniors
En moyenne, selon l’enquête, les couples de plus de 60 ans dépensent plus de 2.500 euros par an pour des garanties « renforcées », soit 212,78 euros par mois. Néanmoins, les habitants des Hauts-de-Seine ou des Alpes-Maritimes doivent débourser environ 10% de plus pour les mêmes prestations. A l’autre bout de l’échelle, l’Alsace affiche les tarifs les plus compétitifs avec des formules inférieures de 22% à la moyenne.
Travailleurs non salariés
Comme pour les séniors, la région parisienne et le sud-est apparaissent bien moins compétitifs que le reste du territoire. Un libéral de 40 ans doit par exemple dépenser 39,44 euros par mois à Paris et 38,10 euros dans les Bouches-du-Rhône pour un contrat « classique », tandis que la moyenne nationale dépasse à peine les 35 euros.
Familles
Avec deux jeunes enfants et une couverture « classique », une famille française consacre en moyenne 90,26 euros par mois à sa mutuelle. Là encore, les tarifs pratiqués enflent d’environ 10% à Paris et autour de la Méditerranée. Le Nord (+8,2%) et le Pas-de-Calais (+9,70%) sont également dans le haut du tableau.
Jeunes actifs
La catégorie jeunes actifs fait apparaître le même trio de tête (Ile-de-France, Paca, Nord-Pas-de-Calais) avec des prix qui dépassent de 8% à 12%, la moyenne nationale de 26,10 euros par mois pour un contrat « classique ».
Pourquoi de tels écarts ?
L’étude donne 5 raisons principales pour expliquer ces variations de coûts. Elle souligne que la consommation de médicaments diffère d’une région à l’autre. De la même façon, de manière sociologique et historique, certaines zones ont plus recours aux soins médicaux. L’utilisation du tiers-payant ainsi que la fréquence des dépassements d’honoraires ont aussi une incidence sur le coût des mutuelles.
Enfin, le site n’oublie pas de rappeler que les tarifs compétitifs du nord-est s’expliquent par le régime de sécurité sociale spécifique dont bénéficie l’Alsace-Moselle. Grace à des remboursements plus généreux, le reste à charge est amoindri, permettant aux assureurs de proposer de meilleures conditions.
