Avec près de 2,13 milliards d’euros prévus pour 2014, la France a ainsi le second budget par habitant derrière les Etats-Unis selon le président du CNES
La France veut rester à la pointe dans l’espace civil. Elle s’en donne en tout cas les moyens. Lors de ses vœux à la presse présentés lundi, le président du CNES, Jean-Yves Le Gall a ainsi donné quelques chiffres qui permettent de mieux situer notre pays à l’échelle mondiale.
Pour l’année qui débute, grâce à une subvention de l’Etat en hausse, le Centre national d’études spatiales disposera d’un budget de près de 2,13 milliards d’euros, le plus élevé depuis 10 ans. Sur ce total, 811 millions iront à l’Agence spatiale européenne (ESA) et 737 millions seront consacrés au programme national. Par ailleurs, 468 millions serviront à financer les divers centres dont Toulouse et enfin 111 millions d’euros seront mobilisés pour les investissements d’avenir.
Moins que les Etats-Unis mais deux fois plus que l’Allemagne
Si Jean-Yves Le Gall a insisté sur les possibilités offertes par ce budget, il a aussi mis l’accent sur les comparaisons internationales.
Certes, en matière d’espace civil, les Etats-Unis sont loin devant avec une dépense annuelle de 46 euros par habitant. Ceci étant, la France occupe le deuxième rang avec 30 euros par an et par habitant... loin devant ses voisins européens comme L’Allemagne (16 euros) ou le Royaume-Uni (6 euros).
Grâce à ses moyens et à ses 2.450 collaborateurs, le CNES se veut le moteur de la stratégie spatiale européenne. Parmi les grands projets se trouvent notamment Athena-Fidus, un satellite de télécommunication militaire haut débit ou encore le satellite à propulsion électrique
