Seuls 14% d’entre eux estiment qu’ils auraient dû commencer à épargner plus tôt pour prendre en charge les études des enfants, selon une étude HSBC
Alors que le débat sur la suppression des APL a agité le monde politique, comment les Français appréhendent-ils les études de leurs enfants et plus particulièrement leur financement ? Une étude mondiale de HSBC vient d’apporter un éclairage intéressant sur la question.
Premier constat, si les Français souhaitent à 61% que leurs enfants obtiennent un diplôme supérieur (dans la moyenne mondiale), ils en sont en revanche que 14% à juger que la planification des études est un sujet stressant. D’ailleurs, à peine le tiers des parents français disent avoir préparé (ou pensent préparer) les études supérieures des enfants au moins trois ans à l’avance. Au niveau mondial, la proportion est de 55%.
39% de l’aide aux enfants consacrée aux études
Dès lors, la question du financement semble moins sensible ici qu’ailleurs. Alors que 58% des sondés au niveau mondial jugent que payer les études de leurs enfants est le meilleur investissement possible, les Français sont parmi les moins convaincus avec seulement 36% de réponses positives.
Ce sentiment se retrouve également dans une autre partie de l’étude consacrée à l’allocation idéale de l’aide financière aux enfants. Au niveau mondial, le financement des études arrive de loin en tête, les parents estimant en moyenne que 42% des sommes allouées à leurs enfants doivent servir à financer les études. En France, les études sont aussi devant, mais de façon moins marquée que dans d’autres pays, avec 39% du budget attribué aux enfants (contre par exemple 54% au Canada). Les Français sont en revanche plus axés vers le financement de la première voiture (13% du budget) qu’à l’étranger (6%).
5% des enfants travaillent pour payer leurs études
Cela signifie-t-il que les parents comptent plus qu’ailleurs sur la participation des enfants pour le financement des études ? Cela ne semble pas être le cas, car pas plus de 5% des enfants travaillent pour contribuer au financement des études. Aux Etats-Unis, ils sont 25% à le faire. Il est vrai que le système universitaire français permet de suivre des études pour un coût plus réduit que dans d’autres pays.
Quant à envoyer les enfants étudier dans un autre pays, les Français sont 65% à trouver l’idée intéressante. Mais ils ont sur ce point une opinion assez particulière puisqu’ils sont les seuls à placer l’Allemagne en tête des meilleures destinations possibles.
