Au premier semestre, 331.000 faux billets ont été retirés de la circulation par la BCE. Ils représentaient une valeur faciale totale de 17,23 millions d’euros.
331.000 au premier semestre 2016 contre 445.000 au second semestre 2015. Le nombre de faux billets retirés de la circulation par la BCE a baissé de 25% en 6 mois. Est-ce le signe d’une baisse de la contrefaçon ou au contraire d’une moindre efficacité des services chargés de traquer les faussaires ? Difficile à dire sans plus de recul.
En tout cas, une chose est sûre. Les coupures de 20 euros et de 50 euros représentent toujours l’immense majorité (80% environ) des faux billets saisis. Ceci étant, la ventilation entre ces deux coupures a considérablement évolué.
Plus de 50 euros, moins de 20 euros
Fin 2015, plus de 46% des faux billets saisis étaient des « 20 euros ». Depuis le début de l’année 2016, la proportion est tombée à moins de 32%. En volumes, le recul est encore plus spectaculaire avec 105.000 faux billets de 20 euros retirés au premier semestre contre 205.000 six mois auparavant. L’introduction du nouveau billet de 20 euros en novembre dernier (plus difficile à contrefaire) n’est certainement pas étrangère au phénomène.
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A l’inverse, le poids des coupures de 50 euros au sein des saisies a fait un bond en avant. De 37% l’an passé, il a grimpé à un peu plus de 48% cette année. La BCE compte donc sur le futur billet de 50 euros (présenté il y a deux semaines et lancé en avril 2017) pour contrer l’engouement des faussaires pour cette coupure.
Rappelons qu’à terme, les « 100 euros » et « 200 euros » seront eux aussi renouvelés. Toutefois, l’impact en volumes sera ici plus limité, ces deux coupures représentant « seulement » 13% des saisies de faux billets. Quant au billet de 500 euros, la BCE a déjà annoncé l’arrêt de son impression et son retrait progressif du fait de sa large utilisation dans le financement d’activités criminelles.
