A partir de juillet, ils devront fournir une information claire sur leurs méthodes de comparaison et sur leurs liens commerciaux avec les offres présentées
Energie, téléphonie, finances personnelles… Les comparateurs sont devenus incontournables. Reste que le consommateur peut toujours avoir un doute sur la neutralité du comparateur. Ce dernier peut par exemple entretenir des liens commerciaux ou capitalistiques avec les professionnels référencés... et de ce fait adopter une présentation « orientée » des offres.
Afin de d’apporter plus de transparence aux clients, l’exécutif a décidé d’agir via un décret paru ce week-end au Journal officiel. Selon ce texte, les sites de comparaison vont être soumis à de nouvelles obligations à compter du 1er juillet 2016.
Une rubrique explicative
En premier lieu, les comparateurs devront présenter de manière « aisément accessible » une rubrique dédiée au fonctionnement du site. Cette rubrique devra comporter différentes mentions comme les critères de classement des offres, le caractère exhaustif ou non de la comparaison et l’existence ou non d’une relation contractuelle ou commerciale avec les professionnels référencés.
Les comparateurs rémunérés par les professionnels devront de surcroît préciser l’impact de cette rémunération sur le classement des offres proposées.
Des pages plus claires
En marge de cette rubrique spécifique, les comparateurs devront également préciser en haut de chaque page de résultats si les résultats sont exhaustifs et si le référencement des offres est payant.
Les critères de classement devront eux aussi être mentionnés, sauf si le classement se base par défaut sur le prix.
Des publicités mieux identifiées
Enfin, le décret prévoit de distinguer très clairement les offres présentées en échange d’un paiement. Si le rang de classement dépend de la rémunération reçue par le comparateur, ce dernier devra alors faire apparaître la mention « annonces » sur la page de résultats.