Chèque énergie : un coup de pouce pour les ménages modestes

Actuellement, 2,2 millions de foyers bénéficient des tarifs sociaux du gaz et/ou de l’électricité. Toutefois, pour parvenir à aider les 4 millions de foyers en situation de précarité énergétique, le gouvernement a décidé d’utiliser un autre moyen : le « chèque énergie ».

Un nouveau titre de paiement

Inscrit dans le projet de loi sur la transition énergétique, le principe du chèque énergie a été voté ce week-end par les députés.

Fonctionnant comme un titre spécial de paiement (à la manière des Cesu et autres titres restaurant),  ce chèque pourra être utilisé pour régler ses factures ou pour financer des travaux d’économie d’énergie. Ouvert aux ménages ne dépassant pas certaines conditions de revenus, il concernera tous les modes de chauffage : gaz et électricité mais aussi bois, fioul ou encore charbon.

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Un impact pas encore chiffré

En dépit de ces quelques précisions, les contours du mécanisme demeurent cependant encore très vagues. L’étude d’impact ne donne pour l’heure aucun chiffre. Il faudra attendre la publication d’un décret et de plusieurs arrêtés pour connaître les plafonds de revenus, le montant de l’aide ou encore la durée de validité des chèques.

C’est aussi via un décret que seront connues les modalités précises de financement du « chèque énergie ». Car il est prévu que ce mécanisme soit alimenté par des contributions prélevées sur les factures des consommateurs d’électricité et de gaz. Cela doit se faire en remplacement des tarifs sociaux, mais comme le gouvernement prévoit d’avoir pratiquement deux fois plus de bénéficiaires, la ponction sera probablement plus lourde.