Le système de constats électroniques lancé début décembre monte peu à peu en régime. 170.000 automobilistes ont déjà téléchargé l’application
La dématérialisation des procédures est aussi en marche dans l’automobile. La FFSA vient d’indiquer dans un communiqué que 3.700 e-constats avaient été établis depuis le début du mois de décembre.
Une validation en 7 étapes
Pour mémoire, les assureurs ont mis en route il y a quatre mois ce service qui permet de déclarer via un smartphone les accidents matériels intervenus entre deux véhicules assurés en France. A partir d’une application (Android et Apple), il suffit de 7 étapes pour valider ce document qui permet de se passer du traditionnel constat sur papier.
Le chiffre de 3.700 « e-constats auto » déjà validés peut sembler modeste. Mais force est de constater la montée en régime du nombre d’utilisateurs. A la fin du mois de janvier, la FFSA recensait 1.200 e-constats (soit une moyenne mensuelle de 600 constats en décembre et janvier). Avec 2.500 documents supplémentaires au compteur à la fin mars, la moyenne est donc passée à 1.250 constats en février et mars.
L’exemple des Pays-Bas
A l’échelle du nombre de sinistres déclarés annuellement (environ 5 millions), on est bien sûr loin du tout numérique. En quatre mois, les e-constats n’auraient ainsi représenté que 0,2% du total de constats établis.
En tout cas, même si la FFSA ne fournit pas d’objectif, l’exemple des Pays-Bas donne une première idée de la marge de progression envisageable. Deux ans après son lancement, et en dépit d’un cadre moins abouti que système français, le e-constat local représentait 5% des constats du pays.
En France, un chiffre montre déjà l’intérêt porté au système. Depuis début décembre, 170.000 assurés ont téléchargé l’application sur leur smartphone.
