Assurances : vers des politiques tarifaires plus individualisées en 2015

Assurances : vers des politiques tarifaires plus individualisées en 2015

Dans son dernier baromètre, Facts & Figures estime que l’heure n’est plus aux hausses de tarifs généralisées en habitation et en automobile. L'an prochain, les évolutions tarifaires tiendront compte du profil du client

Assurances : vers des politiques tarifaires plus individualisées en 2015
Crédit photo © Reuters

A quelles variations de tarifs les assurés doivent-ils s’attendre pour 2015 ? Le dernier baromètre du cabinet Facts & Figures sur l’assurance dommages vient de donner quelques indications sur le sujet.

D’emblée, le document souligne que les pratiques sont en train d’évoluer. « Les hausses élevées de tarifs qui ont pu être passées par bon nombre d’assureurs au cours des dernières années n’ont été que partiellement suivies d’effets. Le consommateur ne suit plus des hausses de tarifs trop importantes. Le vrai risque pour les compagnies qui poursuivraient dans cette politique serait de garder principalement leurs ‘mauvais’ risques », précise le cabinet.

Une segmentation accrue des tarifs

Dans ces conditions, les politiques de hausse généralisée des tarifs tendent à disparaître.

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« L’heure est désormais à une segmentation et à une démutualisation nettement plus accentuées des tarifs », poursuit Facts & Figures. Autrement dit, les variations de tarifs deviennent de plus en plus dépendantes de facteurs comme la réalité du risque, le nombre de contrats de l’assuré, sa fidélité... D’après Facts & Figures, seuls les groupes mutualistes, du fait de leur positionnement, tardent à appliquer ces règles.

Dans ces conditions, l’année 2015 devrait être synonyme de hausses tarifaires contrastées.

Des augmentations plus soutenues en habitation qu’en automobile

En automobile, Facts & Figures prévoit une stabilité (voire une baisse) des prix pour les meilleurs risques. La plupart des portefeuilles devraient quant à eux subir des hausses de 0% à 2%. Enfin, les risques jugés non rentables pourraient faire l’objet de résiliations de la part des compagnies.

Côté habitation, les hausses devraient dépasser l’inflation dans tous les cas. Elles pourraient se limiter à 1%-2% pour les meilleurs risques mais grimper à 3% voire 4% pour le gros du marché. Quant aux clients les plus risqués, il n’est pas exclu qu’ils subissent des hausses de 5% à 10% et même des résiliations.

Facts & Figures note enfin que face à la difficulté de passer des hausses de tarifs supérieures à 5%, des assureurs choisiront certainement de limiter la pression tarifaire mais opteront en contrepartie pour un allègement des garanties offertes.

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