Une Ferrari à 12 millions d’euros découverte sous une pile de journaux !

Une Ferrari à 12 millions d’euros découverte sous une pile de journaux !

Les experts d’Artcurial ont découvert 60 véhicules de collection quasi abandonnés. Parmi eux des modèles d’exception, qui seront mis en vente en février 2015 au salon Rétromobile

Une Ferrari à 12 millions d’euros découverte sous une pile de journaux !
Crédit photo © Artcurial

L'histoire semble tellement incroyable qu’on a au premier abord du mal à y croire. C’est pourtant une découverte exceptionnelle que viennent de faire les experts de la maison de ventes Artcurial. Ils ont mis à jour 60 véhicules de collection de grandes marques, abandonnés depuis des années dans des abris de fortune.

Certaines de ces voitures, qui seront mises en vente en février lors du salon Rétromobile, ne sont pas estimées à plus de 500 euros. Mais la collection comporte aussi des pièces d’exception. En marge d’une Talbot Lago T 26 Saoutchik ayant appartenu au roi Farouk, les experts ont notamment trouvé une Maserati A6G Gran Sport Frua (estimée entre 800.000 et 1,2 million d’euros) et une encore plus rare Ferrari 250 GT SWB California Spider de 1961.

37 exemplaires seulement

Ce modèle dessiné par Pininfarina n’a été produit qu’à 37 exemplaires. Et histoire d’ajouter à la légende, l’exemplaire qui vient d’être découvert a même appartenu à Alain Delon. Compte tenu de la rareté du véhicule et de la cote actuelle des Ferrari anciennes (+16% depuis le début de l’année après un bond en avant de 62% en 2013), inutile de préciser que les collectionneurs devraient faire monter les enchères.

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L’estimation d’Artcurial donne déjà le vertige avec une fourchette de 9,5 millions à 12 millions d’euros.

Un collectionneur qui a connu un revers de fortune

Tous ces véhicules sont issus de la collection de Roger Baillon. Souhaitant sauver le patrimoine automobile (à une époque où les véhicules anciens n’étaient pas aussi recherchés qu’aujourd’hui), ce dirigeant d’une société de transport de l’ouest de la France a commencé à acheter des voitures dans les années 50 en vue d’ouvrir un musée.

Dans les années 1970, un revers professionnel l’a toutefois contraint à céder une cinquantaine de voitures et à abandonner ses projets de restauration. Les autres véhicules de la collection ont depuis été laissés à l’abandon dans les dépendances de la propriété, certains sous des tôles ondulées, d’autres (comme la Ferrari 250 GT) sous des piles de journaux... Les spécialistes des Ferrari anciennes pensaient d’ailleurs que cet exemplaire avait définitivement disparu.

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