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Ils sont 84% à juger qu’elle est une bonne chose. Un élément encourageant pour Bercy alors qu’un gros tiers seulement des contribuables a opté pour la déclaration électronique l’an passé
La déclaration de revenus en ligne a bonne presse. Selon un sondage Odoxa pour le Syntec, 84% des Français en ont une perception positive. Mieux encore, cet avis est partagé par toutes les catégories de population, y compris celles qui télédéclarent moins que la moyenne (87% d’avis favorables par exemple chez les plus de 65 ans).
Vers la suppression du papier ?
Parmi les qualités reconnues à ce mode de transmission, les sondés citent la modernité (à 93%), le caractère écologique (à 87%), la rapidité (à 86%) ou encore le gain économique pour la collectivité (à 85% également).
Dans ce contexte, une courte majorité de personnes (51%) serait même favorable à ce que la télédéclaration devienne obligatoire d’ici quelques années (la proportion grimpe à 61% chez ceux qui compte déclarer en ligne cette année).
Un paradoxe entre opinion et réalité
Ce sondage ne manque toutefois pas de faire apparaître un paradoxe. Le plébiscite obtenu par la déclaration en ligne tranche en effet avec la réalité puisque l’an passé les télédéclarants ont représenté à peine plus du tiers des contribuables.
Entre l’opinion positive et le passage à l’acte, il y a donc un pas que beaucoup n’ont pas encore franchi. Odoxa s’est d’ailleurs penché sur les Français qui ne comptent pas déclarer en ligne en 2015. Manque de confiance (38%), force de l’habitude (27%), complexité (11%) sont les principales raisons mises en avant.
Pas de « webophobie »
Pour Odoxa, ces résultats prouvent néanmoins que « les esprits sont prêts à évoluer » car ils montrent que les plus réticents « ne sont pas du tout ‘webophobes’ par principe ». En clair, un effort de pédagogie supplémentaire sur l’intérêt de déclarer en ligne devrait permettre à l’avenir d’accroître la part de télédéclarants. Un élément certainement de nature à encourager Bercy, qui apprécierait sans aucun doute d’aller bien au-delà des 13 millions de télédéclarations de l’an passé.
