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La barre des 8 000 euros le mètre carré pourrait même être retrouvée cet été dans Paris sous l’influence de la demande saisonnière.
La reprise du nombre de ventes de logements anciens constatée depuis quelques mois en Ile-de-France par la chambre des notaires de la région parisienne se confirme. Avec 33 290 ventes enregistrées en Ile-de-France de mars à mai 2015, dont 7 310 dans Paris, l'activité est même légèrement supérieure à celle constatée en moyenne sur les dix dernières années (+2%).
8.000 euros à Paris
En se fondant sur leur dernier échantillon de promesses de ventes, les notaires entrevoient d’ailleurs une poursuite de la remontée des prix à Paris avec un niveau de 8 000 euros le mètre carré qui pourrait même être retrouvé dans les actes de ventes signés de juillet à septembre, à comparer à une moyenne de prix de 7 880 euros constatée de mars à mai 2015. En Ile-de-France, les indicateurs avancés des promesses de ventes prévoient une hausse de 1,9% en trois mois du prix des appartements (à 5 320 € le m² de juillet à septembre), et une hausse de 2,6% du prix des maisons (à 294 800 € en moyenne). En petite couronne, les prix remonteraient par exemple à 5 240 € dans les Hauts-de-Seine (+2,1%).
Une tendance annuelle toujours à la baisse
Ce niveau de 7 880 euros le mètre carré parisien restait quand même inférieur d’environ 3% aux prix de la même période en 2014. Pour l’ensemble de l’Ile-de-France, le recul annuel du prix des logements anciens est désormais de 2,3%, avec toujours un écart sensible entre la baisse de 2,9% du prix des appartements et celle de 0,8% seulement pour les maisons.
Saisonnalité
Si l’opportunité de bénéficier de taux d’intérêt d’emprunts planchers peut toujours être avancée pour expliquer ce frémissement des prix, les notaires soulignent aussi qu’il tient à la saisonnalité car les ménages souhaitent pouvoir disposer de leur logement pour la période de rentrée scolaire. Cette situation est assez générale en Ile-de-France et plus visible pour les maisons mais les notaires ne la jugent pour l’instant pas représentative d’une tendance à moyen terme. Comme indiqué plus haut, sur un an, les prix restent d’ailleurs orientés à la baisse de plus de 2%.