Et si c’était vraiment le moment d’acheter de l’immobilier !?

Et si c’était vraiment le moment d’acheter de l’immobilier !?
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Que ce soit pour acquérir sa résidence principale ou pour se constituer un patrimoine, il serait vraiment dommage de ne pas profiter de taux qui n’ont jamais été aussi bas sur les emprunts immobiliers.

Et si c’était vraiment le moment d’acheter de l’immobilier !?
Crédit photo © Réalités

Même s’il ne partage pas l’optimisme ambiant de certains agents immobiliers quant à la pérennité de la reprise du marché de l’ancien, MeilleursAgents.com, spécialiste de la mise en relation des particuliers et des agences immobilières considère que c’est aujourd’hui «le bon moment d’acheter». MeilleursAgents.com précise d’ailleurs que c’est la première fois en 8 ans que sa recommandation, véritable ritournelle des professionnels de l’immobilier, est aussi claire.

Du jamais vu sur les taux !

Il faut dire que, s’agissant des ménages solvables qui ne sont pas déjà propriétaires, il serait vraiment dommage de ne pas s’endetter en profitant des taux d’emprunt exceptionnellement bas du moment. En moyenne, les Français empruntent actuellement autour de 1,6% sur 10 ans, 1,8% sur 15 ans, 2,1% sur 20 ans et 2,3% sur 25 ans. Avec un apport conséquent ou des revenus élevés, ces taux peuvent bien sûr être négociés beaucoup plus bas, jusqu’à moins de 1,5% sur 20 ans par exemple. Du jamais vu !

Pas d’inquiétudes à court terme

MeilleursAgents considère d’ailleurs que l’évolution du marché immobilier dans les prochains trimestres sera encore direc­tement liée à celle des taux d’intérêt. Dans le scénario le plus plausible sur lequel tout le monde s’accorde aujourd’hui pour le court terme, les taux devraient rester bas et pourraient même encore di­minuer légèrement, augmentant d’autant plus le pouvoir d’achat des ménages. Acheter resterait donc intéressant pour se constituer un patrimoine ou trouver sa résidence prin­cipale, d’autant que comme le souligne MeilleursAgents, les vendeurs sont pour l’instant restés raisonnables et n’ont pas trop augmenté leurs prix.

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Pas de hausse des prix à craindre ?

MeilleursAgents estime d’ailleurs que compte tenu de la faiblesse structurelle de la demande solvable, il ne faut pas attendre de hausse de prix soutenue et donc de plus-value à court ou moyen terme. Acheter aujourd’hui doit donc s’envisager pour se constituer un patrimoine ou trouver sa résidence prin­cipale. «Il ne faut pas non plus se précipiter pour éviter la hausse des prix, celle-ci est largement compensée par la faiblesse des taux», explique le Président de MeilleursAgents, Sébastien de Lafond. Bien sûr, si les taux remontent, les prix s’ajusteront à la baisse. Mais la remontée des taux a de grandes chances de se manifester lorsqu’une reprise économique se confirmera (la BCE changera alors sa politique monétaire ultra-accommodante). Or en cas de reprise économique, la baisse du chômage viendrait augmenter la demande solvable de logements, ce qui tendrait à stabiliser les prix…

Investissement locatif

Pour ceux qui préfèrent rester locataires de leur résidence principale, un investissement locatif immobilier peut être une bonne solution d’épargne à long terme puisque la forte baisse des taux augmente mécaniquement la rentabilité et rend ce support plus accessible. Avec un petit apport, des opportunités d’investissement locatif à bon rendement peuvent quasiment se financer toutes seules aujourd’hui, les loyers couvrant les mensualités de remboursement de l’emprunt grâce aux taux planchers. Ce raisonnement d’optimisation de la rentabilité par les taux s’applique aussi à l’immobilier neuf via le Pinel. Le dispositif de défiscalisation Pinel vient d’ailleurs d’être confirmé jusqu’à la fin 2017.

Exemple

Prenons le cas d’un appartement ancien de deux pièces sur 40 m² situé à Marseille proposé à 100 000 euros. Avec un apport de 18 000 euros et après règlement des frais de mutation payés chez le notaire, il faudra emprunter 90 000 €. Sur 15 ans, avec un taux fixe de 1,8%, les mensualités de remboursement se situent autour de 580 euros y compris une assurance à 0,2%. Les mensualités tombent à 470 euros sur 20 ans avec un taux de 2,05%.

Pour ce type d’appartement, un loyer autour de 500 euros est largement envisageable. Reste évidemment à intégrer dans ses calculs les frais de copropriété, la taxe foncière et la fiscalité sur les revenus fonciers (après déduction des intérêts d’emprunt). Pour que la banque accepte ce type de financement, on peut estimer qu’il faut conserver une capacité d’endettement d’environ 200 euros par mois.

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