Tensions haussières sur les prix de l'immobilier en région parisienne

Tensions haussières sur les prix de l'immobilier en région parisienne

Les promesses de ventes enregistrées par les études de notaires en ce début d’été montrent une nouvelle augmentation des prix au mètre carré à 8 240 € pour Paris.

Tensions haussières sur les prix de l'immobilier en région parisienne
Crédit photo © Reuters

Les dernières observations des notaires sur l’immobilier en région parisienne confirment des tensions à la hausse sur les prix, entretenues par la progression des volumes de vente, elle-même alimentée par la baisse ininterrompue des taux d’emprunt. Ce phénomène  est assez nouveau puisque les prix étaient restés sages jusqu’au mois de mai.

8 240 € à Paris

Les promesses de ventes enregistrées par les études de notaires en ce début d’été montrent ainsi  une nouvelle augmentation des prix au mètre carré à 8 240 € pour Paris (+0,7% sur un mois), un niveau qui revient d’ailleurs proche des records atteints il y a quelques années. Sur un an, la hausse des prix à Paris serait désormais proche de +3%. Les prix moyens dépasseraient les 4 300 €  pour les appartements en petite couronne avec 5 250 € dans les Hauts-de-Seine, le département le plus cher après Paris. Pour les maisons, les volumes de transactions sont proches des records avec des prix voisins des 300 000 € pour l’ensemble de l’Ile-de-France.

«Cela fait désormais un peu plus d’un an que le marché immobilier francilien est sorti de son attentisme. Jusqu’à présent la hausse des volumes de ventes était restée sans impact sur les prix. Les prix continuent globalement de stagner en Ile-de-France, mais quelques départements, en particulier les plus chers et notamment Paris, connaissent désormais de très légères hausses», expliquent les notaires.

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Cadres et retraités

Compte tenu de ces prix très élevés en région parisienne en comparaison à la province, les catégories socio-professionnelles supérieures et les retraités animent le marché immobilier. Selon les données des notaires de Paris-Ile-de-France, plus de 60% des vendeurs de logements anciens en Ile-de-France étaient des cadres ou des retraités en 2015. Pour les maisons, les retraités sont les plus représentés avec une proportion de 37% des vendeurs. Quand ils ne choisissent pas une destination plus ensoleillée pour leurs vieux jours, ces seniors font sans doute le choix de vendre pour habiter des logements plus petits, plus centraux, et plus faciles à entretenir.

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