Résidences secondaires : un marché loin d’être homogène

Résidences secondaires : un marché loin d’être homogène

Du nord au sud, tendances et prix peuvent faire le grand écart. Tour d’horizon dans quatre régions privilégiées par les acquéreurs…

Résidences secondaires : un marché loin d’être homogène
Crédit photo © Reuters

Le marché de la résidence secondaire reprend des couleurs. Alors que les prix ont parfois perdu jusqu’à 30% dans certains secteurs, une reprise se fait sentir depuis l’an passé. Mais d’un territoire à l’autre, les conditions demeurent hétérogènes. Guy Hoquet vient de faire le point sur quatre régions côtières parmi les plus emblématiques.

Sud-est

Même si le quart sud-est du pays ne fait plus partie des destinations citées en priorité par les acquéreurs, le marché de la région Paca reste un cas à part. La crise a eu ici un effet limité et la demande demeure soutenue (le littoral est toujours prisé par les étrangers).

A Saint-Tropez, Guy Hoquet rappelle que les prix fluctuent entre 6.000 et 30.000 euros au m². En s’éloignant de la Méditerranée, l’Ardèche séduit les habitants des grandes villes avec des prix au m² légèrement supérieurs à 2.000 euros. Quant à la Drôme provençale, elle attire ceux qui ne peuvent acheter dans le Lubéron (environ 2.300 euros au m² autour de Montélimar).

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Sud-Ouest

Le secteur est en vue. Si la zone du Bassin d’Arcachon est réservée à une clientèle haut de gamme, à l’exemple du Pilat ou du Cap Ferret, la côte landaise n’est pas en reste. A Capbreton, les biens se négocient entre 3.000 et 7.000 euros, selon Guy Hoquet.

Les acquéreurs regardent donc vers d’autres destinations comme Biscarosse ou Mimizan, où les prix tournent autour de 2.400 euros au m².

Atlantique

Un peu plus au nord, la demande est toujours présente. Toutefois, 2013 et 2014 ont été des années difficiles avec une chute des prix de 15%.

La Baule conserve malgré tout des prix élevés avec une fourchette de 3.500 à 8.000 euros au m².

L’Ile de Ré attire de nouveaux les Parisiens et affiche un prix moyen au m² de 5.000 euros… même si les biens situés en zones inondables font les frais d’une demande en baisse. Les craintes de catastrophe naturelle pèsent aussi sur les prix à Oléron, où les biens se négocient en moyenne à 2.500 euros le m².

Guy Hoquet attend par ailleurs une inversion de tendance à Royan, où les prix ont lourdement baissé depuis 2008. Actuellement, il faut compter entre 1.800 euros et 4.000 euros au m² dans le secteur.

Nord-ouest

Le Nord-ouest n’est pas à la fête. L’intérêt moins marqué des acheteurs parisiens a entraîné les prix à la baisse ces dernières années (jusqu’à 30% dans certains secteurs).

Le recul de la demande a été particulièrement sensible dans les terres, comme à Pont-Audemer où les biens s’échangent entre 1.000 et 2.000 euros au m².

Sans surprise, Deauville se situe un cran au-dessus. Mais avec une fourchette de 4.300 à 4.700 euros au m², les prix restent ici bien plus accessibles que dans d’autres stations prestigieuses de la côte atlantique.

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