Paris, Lyon, Nantes et Bordeaux tirent les prix de l’immobilier à la hausse

Paris, Lyon, Nantes et Bordeaux tirent les prix de l’immobilier à la hausse
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MeilleursAgents estime que les gains de pouvoir d’achat générés par la baisse des taux d’intérêt d’emprunts expliquent à eux seuls les hausses des prix.

Paris, Lyon, Nantes et Bordeaux tirent les prix de l’immobilier à la hausse
Crédit photo © Reuters

Dans la foulée des derniers mois, MeilleursAgents.com, constate que l’augmentation des prix de l’immobilier ancien s’est poursuivie en septembre à Paris et dans les grandes villes les plus dynamiques. Le spécialiste de la mise en relation entre particuliers et agences immobilières note que les hausses sont plus mesurées dans les villes moins dynamiques alors que les localités les moins attractives voient toujours leurs prix moyens baisser. MeilleursAgents estime que les gains de pouvoir d’achat générés par la baisse des taux d’intérêt d’emprunts expliquent à eux seuls les hausses des prix. Avec un taux d’emprunt sur 20 ans passé en moyenne de 2,5% début 2016 à 1,6% aujourd’hui, on peut estimer que ce pouvoir d’achat immobilier a gagné environ 10%. Seuls les ménages solvables en bénéficient cependant.

Des zones en hausse

Le Président de MeilleursAgents, Sébastien de Lafond, distingue quatre grandes zones aux évolutions contrastées. Un premier groupe dynamique voit ses prix augmenter de +2,5 à +4% depuis le 1er janvier. Il s’agit de  Paris, Lyon, Nantes et Bordeaux, des villes qui bénéficient d’une certaine reprise économique et attirent de plus en plus d’entreprises et de ménages. Un deuxième groupe avec Toulouse, Lille et la Petite Couronne parisienne voient ses prix augmenter légèrement, jusqu’à +2% depuis le début de l’année.

Des zones en baisse

A l’inverse, à Marseille, Nice, Strasbourg, Montpellier et dans les départements de la Grande Couronne, les prix continuent de baisser légèrement sur des marchés atones où une faible demande ne parvient pas à s’accorder à une offre trop exigeante. Partout ailleurs, dans les zones rurales et les petites villes de province, le marché reste atone et les prix orientés à la baisse. Seules quelques zones particulièrement recherchées ou bénéficiant d’un dynamisme local spécifique tirent leur épingle du jeu.

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Long terme

Dans ces conditions, Sébastien de Lafond souligne qu’il ne faut pas espérer réaliser de plus-value à court terme avec un achat  immobilier, un constat qui a l’avantage de réduire à néant les risques de spéculation. Pour le dirigeant de MeilleursAgents, en empruntant à des taux aussi bas qu’aujourd’hui, il est en revanche tout à fait possible de réaliser de bonnes affaires pour un achat résidentiel et d’en attendre légitimement un rendement satisfaisant à long terme…

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