En 2015, la collecte de ces fonds immobiliers a atteint 2,49 milliards d’euros, soit trois fois plus qu’en 2014.
Si les SCPI se sont installées dans le paysage de l’investissement immobilier, un autre type de support est en train de faire une percée spectaculaire : les OPCI grand public. Derrière ce nom se cachent les organismes de placement collectif en immobilier, présents sur le marché depuis 7 ans.
Déjà, l’année 2014 s’était traduite par un triplement de la collecte nette (à 813 millions d’euros). Les derniers chiffres publiés par l’Aspim montrent que le rythme a été maintenu en 2015, avec une collecte nette de 2,49 milliards d’euros. Ainsi, les encours dépassent désormais les 4,5 milliards d’euros.
Des produits taillés pour l’assurance-vie
Bien sûr les OPCI restent encore en retrait des SCPI (plus de 4 milliards d’euros de collecte en 2015 et 37,8 milliards d’euros d’encours). Mais il faut rappeler qu’il existe sur le marché 171 SCPI, contre seulement 11 OPCI (gérés par 8 groupes). Au vu de ces chiffres, la performance des OPCI apparaît d’autant plus remarquable.
Leur rendement est pourtant inférieur à celui des SCPI (3,1% en 2015, contre 4,85%). Ceci étant, les OPCI ont d’autres avantages. Ces fonds de pierre-papier peuvent mêler actifs immobiliers et actifs financiers. De surcroît, avec leur cadre proche de celui des OPCVM, ils peuvent aisément être proposés au sein de contrats d’assurance-vie en unités de compte. D’ailleurs, d’après l’Aspim, c’est par ce biais qu’a été réalisée une large partie de la collecte l’an passé.