A Paris, malgré le manque d’investisseurs lié à l’encadrement des loyers, même les prix des studios et des deux-pièces augmentent.
Malgré des acheteurs moins présents au mois de mai qu’au mois précédent dans un climat social et météorologique particulièrement adverse, MeilleursAgents.com, spécialiste de la mise en relation entre particuliers et agences immobilières, constate que les prix de l’immobilier ancien continuent de monter presque partout sous l’effet mécanique de la baisse des taux d’emprunt. Encore orientés à la baisse en juin, les taux moyens ont perdu environ 0,6% depuis le début de l’année, passant de 2,5% sur 20 ans à 1,9% aujourd’hui. En quelques mois, les acheteurs solvables ont ainsi vu leur pouvoir d’achat augmenter de 5% grâce aux taux.
Même les petites surfaces augmentent à Paris
Pour Paris, sur la base des promesses de vente signées par ses agences immobilières partenaires, MeilleursAgents observe au mois de mai une hausse des prix de l’immobilier ancien de 0,8% à 7 851 € le m², ce qui porte désormais la progression à +1,9% depuis le début de l’année. Cette estimation reste cependant légèrement inférieure à celle des notaires qui voient les prix moyens se stabiliser depuis des mois autour de 8 000 € le m².
MeilleursAgents note que cette hausse est particulièrement sensible sur les grandes surfaces (3 pièces et plus) étant donné que les familles cherchent traditionnellement à acheter au printemps ou au début de l’été afin de s’installer avant la rentrée scolaire. Mais malgré le manque d’investisseurs à Paris pour les raisons liées à la fiscalité et à l’encadrement des loyers, les prix des studios et des deux-pièces augmentent presqu’autant (+1,7% depuis le 1er janvier). En banlieue parisienne, la situation est plus stable avec de très légers écarts à la baisse ou à la hausse.
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Des écarts en province
En province, les principales grandes villes voient également leurs prix moyens augmenter en mai comme à Marseille (+0,3%), Lyon (+0,3%), Toulouse (+0,4%), Nice (+0,1%), Montpellier (+0,5%), Bordeaux (+0,8%) et Lille (+0,3%). Depuis le début de l’année, certaines villes restent quand même en baisse : Toulouse (-0,4%), Lille (-0,5%) et surtout Strasbourg (-2,2%). La plus forte hausse est enregistrée à Bordeaux avec +2,3% en cinq mois, ce que qui montre les différences de dynamisme et d’attractivité des grandes villes françaises.