Le courtier CAFPI observe quand même un retour des primo-accédants et des investisseurs en immobilier locatif.
Depuis plusieurs mois, les professionnels de l’immobilier multiplient les messages d’optimisme en notant le retour d’un dynamisme des transactions. Sur le terrain cependant, tous les français ne se sentent pas concernés puisqu’un sondage IFOP réalisé fin mai pour le courtier en emprunts immobiliers CAFPI montre que près de deux tiers des personnes interrogées (65%) pensent qu’il n’est pas si facile de devenir propriétaire.
Des prix encore trop élevés
Le prix trop élevé de l'immobilier reste un des trois principaux freins qui empêchent de devenir propriétaire pour 55% des sondés, un niveau inchangé par rapport à une précédente enquête de 2015. Alors que les taux d’emprunts, véritable moteur du marché immobilier, n’ont jamais été aussi bas, la difficulté de trouver un financement auprès d'une banque recule légèrement mais reste citée par 40% des personnes interrogées comme un autre frein, de même que le manque de confiance dans l'avenir (pour 35%).
Retour des primo-accédants
CAFPI observe quand même un retour des primo-accédants qui représentent sur les 4 premiers mois de l’année 40% de la clientèle du courtier. Pour d’autres courtiers, les primo-accédants comptent même jusqu’à 75% des clients actuellement, principalement grâce au succès du nouveau Prêt à taux zéro. CAFPI note que la proportion d’investisseurs en immobilier locatif retrouve aussi peu à peu son niveau d’avant la crise.
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Paradoxe
Ce paradoxe avec le sondage, CAFPI l’associe à des situations encore difficiles auxquelles sont confrontés certains Français qui laissent poindre leur mauvaise humeur. «Cependant, ils agissent et restent réalistes en n’hésitant pas à devenir propriétaires s’ils trouvent un bien correspondant à leurs attentes, à un prix raisonnable et avec la façon de le financer», explique le courtier. Quand les conditions d’un achat sont réunies, il serait en effet dommage de ne pas profiter de taux d’intérêt moyens actuellement autour de 1,8% sur 20 ans. Philippe Taboret, Directeur Général adjoint de CAFPI, pense d’ailleurs que les taux ont encore un léger potentiel de baisse...
