Les prix de l’immobilier sont au plus haut dans la plupart des grandes villes françaises

Les prix de l’immobilier sont au plus haut dans la plupart des grandes villes françaises

Les plus fortes hausses sur 5 ans sont enregistrées à Toulouse (+10%), Rennes (+10%) et surtout Bordeaux (+17%) d'après les estimations de MeilleursAgents.com.

Les prix de l’immobilier sont au plus haut dans la plupart des grandes villes françaises

Lyon, Paris et Bordeaux sont les trois grandes villes françaises qui ont connu les plus fortes hausses des prix de l’immobilier ancien en 2016. Les chiffres du spécialiste de la mise en relation entre particuliers et agences immobilières MeilleursAgents.com montrent une hausse de 6,6% à Lyon, de 5% à Bordeaux et de 4,6% à Paris. MeilleursAgents recense  aussi huit des onze plus grandes villes de France dont les prix dépassent aujourd’hui le précédent plus haut du marché immobilier en 2011 : Lyon, Nantes, Rennes, Lille, Bordeaux, Toulouse, Montpellier et même Nice.

Au plus haut

Les plus fortes hausses sur 5 ans sont enregistrées à Toulouse (+10%), Rennes (+10%) et surtout Bordeaux (+17%), trois villes ayant bénéficié de leur forte attractivité en terme d’emploi, de rénovation urbaine ou de travaux d’infrastructure. Il n’y aurait que Marseille, Strasbourg et Paris qui n’auraient pas encore retrouvé leurs prix de 2011. Pour Paris, ce constat semble à nuancer, certains réseaux immobiliers et les notaires estimant que Paris est bel est bien au plus haut aujourd’hui.

Une demande pas si vigoureuse

Sans revenir sur la mécanique du marché immobilier dopée par la baisse des taux, MeilleursAgents cite des chiffres intéressants sur la demande qui ne semble pas si vigoureuse qu’on la présente souvent. «En 2011, nous comptions, en moyenne, 3,5 acheteurs pour un bien mis en vente. Au plus bas, en 2014, ce chiffre était inférieur à 1. En 2016, il est remonté à 1,2 mais reste loin d’un marché équilibré qui devrait compter 2 à 3 acheteurs en recherche active pour un bien en vente», explique MeilleursAgents. Malgré l’augmentation du volume de transactions, attendu à niveau record d’au moins 850 000 en 2016, la proportion des ménages français ayant acheté un bien ancien en 2016 (3%) est d’ailleurs légèrement inférieure à celle de la période 2000-2007 où 3,2% des ménages français avaient fait une acquisition. La différence vient bien sûr de la démographie.  «La fluidité du marché est donc bien meilleure qu’en 2013 ou 2014, c’est certain, mais elle n’est pas encore au niveau d’un marché véritablement liquide», souligne le dirigeant fondateur de MeilleursAgents, Sébastien de Lafond

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Mieux vaut donc que la remontée des taux d’intérêt immobiliers reste contenue et progressive cette année. Dans le scénario où elle serait comprise entre +0,5% et +1% pour replacer les taux entre 2% et 2,5% sur 20 ans, MeilleursAgents pense que les acheteurs ne seraient pas découragés mais qu’ils ne seraient pas plus nombreux qu’en 2016. Dans ces conditions, les prix ne seraient plus poussés à la hausse avec des évolutions pouvant être comprises entre 0 et +3%.

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