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Les notaires observent même un frémissement saisonnier des prix sans toutefois que cela soit jugé représentatif d’une tendance à moyen terme.
Le mois dernier, la chambre des notaires de Paris Ile-de-France parlait de perspectives d’activité un peu mieux orientées pour l’immobilier ancien. Cela se confirme dans les derniers chiffres avec un volume de 32 650 logements anciens vendus en Ile-de-France de février à avril 2015, soit une hausse de 6% par rapport à la même période il y a un an. L’activité retrouve même un niveau identique au volume moyen des dix dernières années sur cette période. Les ventes ont surtout augmenté en grande couronne (+10%) mais ont peu évolué à Paris (+3%) avec environ 7.000 appartements vendus.
Frémissement
En se fondant sur leur dernier échantillon de promesses de ventes, les notaires entrevoient d’ailleurs une très légère remontée des prix à Paris avec un niveau de 7 990 euros le mètre carré qui se retrouverait dans les actes de ventes signés en juillet-août, à comparer à une moyenne de prix de 7 920 euros constatée de février à avril 2015. En petite couronne, les prix resteraient à peu près stables avec par exemple 5 150 euros dans les Hauts-de-Seine.
Saisonnalité
Si l’opportunité de bénéficier de taux d’intérêt d’emprunts planchers peut être avancée pour expliquer ce frémissement des prix, les notaires notent aussi qu’il tient à la saisonnalité car les ménages souhaitent pouvoir disposer de leur bien immobilier pour la période de rentrée scolaire. Cette situation est assez générale en Ile-de-France et plus visible pour les maisons mais les notaires ne la jugent pour l’instant pas représentative d’une tendance à moyen terme. Sur un an, les prix restent d’ailleurs orientés à la baisse de plus de 2%.
Grandes surfaces
Si la saisonnalité influence surtout les appartements familiaux de 3 à 4 pièces, il convient de rappeler que la catégorie des très grandes surfaces se vend très difficilement à Paris dès lors que ces biens ne bénéficient pas d’une excellente situation et d’une qualité optimale. Avec des budgets supérieurs à 1 million d’euros dès qu'on dépasse 120 mètres carrés dans la capitale, les acheteurs sont en effet devenus hyper exigeants.
