L’IRL, qui servira de base aux prochaines révisions de loyers des contrats en cours, n’a augmenté que de 0,6%. Soit le niveau le plus bas enregistré depuis 4 ans
Pas d'orage en vue pour les locataires. Les loyers des contrats en cours vont progresser de façon limitée dans les semaines à venir. Les révisions annuelles sont en effet basées sur l’indice de référence des loyers (IRL) publié par l’Insee. Or l’indice du premier trimestre 2014 n’a augmenté que de 0,6%. Jamais depuis 2010, l’évolution de l’IRL n’avait été aussi faible.
Attention toutefois, une partie seulement des loyers est concernée. Il s’agit des contrats qui font référence à l’IRL du premier trimestre, c’est-à-dire les baux dont la date anniversaire est comprise entre la mi-avril et la mi-juillet.
Pour les locataires qui sont dans ce cas, la hausse de loyer ne pourra donc excéder 0,6% et sera ainsi plus douce que celle des années précédentes : +1,54% en 2013, +2,24% en 2012 et 1,60% en 2011.
Ce ralentissement n’est en rien une surprise, l’IRL étant calculé à partir de l’inflation hors tabac des douze derniers mois. Cela fait d’ailleurs plusieurs trimestres que l’IRL décélère. Pour les loyers basés sur l’IRL du quatrième trimestre (contrats signés entre mi-janvier et mi-avril) la dernière révision de loyer a par exemple été de 0,69%.
Exemple
Un locataire a un loyer de 450 euros (incluant 30 euros de charges) dont le montant doit être révisé tous les 15 mai sur la base de l’IRL du premier trimestre. Le loyer nu, de 420 euros jusqu’ici, augmentera donc de 0,6% pour passer à 422,52 euros. Si la provision pour charges reste la même, ce locataire devra à l’avenir régler 452,52 euros tous les mois
