La performance énergétique influence surtout le prix des maisons

La performance énergétique influence surtout le prix des maisons

En Grande Couronne de la région parisienne, les notaires estiment qu’un appartement dont l’étiquette est A ou B se vendra en moyenne 4% plus cher qu’un bien dont l’étiquette est D. Pour une maison, l'écart dépasse les 10%

La performance énergétique influence surtout le prix des maisons
Crédit photo © barnes

Une nouvelle étude menée par l’association DINAMIC (Conseil supérieur du notariat) confirme l’importance de la «valeur verte» des logements, c'est-à-dire l’augmentation de la valeur engendrée par une meilleure performance énergétique. La nette amélioration du taux de renseignement des étiquettes de performance énergétique (DPE) permet de présenter pour la première fois des résultats pour l’Ile-de-France et pour les appartements.

Méthodologie

On rappellera que l’étiquette énergie classe les logements de A à G par ordre décroissant de consommation d’énergie. Son affichage est obligatoire sur les annonces immobilières depuis 2011. Les travaux ont été réalisés à partir des données des bases BIEN et PERVAL, constituées par le notariat respectivement pour l’Ile-de-France et la province. Ils portent sur les mutations de logements anciens à titre onéreux des années 2012 et 2013 avec un taux de renseignement du DPE de 39%.

Un écart de 5% par lettre en province

Un écart de valeur de 5% est constaté en moyenne par lettre du DPE énergie en province, mais il est plus atténué en Ile-de-France. Les différences de tension du marché d’une part, le fait que l’économie potentielle résultant d’une meilleure performance énergétique varie peu avec la localisation d’autre part, expliquent que l’impact du DPE exprimé en proportion du prix du bien soit plus faible quand les prix sont élevés.

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Plus important sur les maisons

L’étiquette énergie influence davantage le prix de maisons que celui des appartements. En moyenne, une maison BBC ou avec un excellent bilan énergétique A ou B se vendra presque deux fois le prix d’anciennes bâtisses énergivores aux étiquettes F ou G. Entre une maison au bilan moyen D et une étiquette A ou B, l’écart de prix sera souvent supérieur à 10%. Mais entre une maison D et F-G, la décote pourra souvent dépasser 15% alors qu’elle sera plus proche de 5% sur les appartements.

En Grande Couronne de la région parisienne, les notaires estiment qu’un appartement dont l’étiquette est A ou B se vendra en moyenne 4% plus cher qu’un bien dont l’étiquette est D. Dans la région Sud-Ouest, l’écart de prix entre ces mêmes classes énergétiques sera beaucoup plus important : 12% en moyenne.

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