« Investir On Line est un outil destiné à ceux qui veulent investir autrement »

« Investir On Line est un outil destiné à ceux qui veulent investir autrement »

Franck Ludovici, fondateur d’Investir On Line

« Investir On Line est un outil destiné à ceux qui veulent investir autrement »
Crédit photo © IOL

Vous venez de lancer la plate-forme Investir On Line. En quoi ce service est-il innovant dans l’offre patrimoniale actuelle ?

C’est une idée qui a mûri depuis quatre ans. En tant qu’ancien banquier traitant avec des dirigeants d’entreprise, j’ai vu que mes clients étaient lassés de ne se voir proposer que des produits financiers en matière de placements. C’est ainsi qu’est né le projet Investir On Line avec mes associés Franck Elbase et Patrice Lafargue. Il s’agit d’un outil à destination de ceux qui veulent investir autrement ou en se faisant plaisir. Investir On Line met en relation ces investisseurs avec des annonceurs qui leur proposent des solutions originales.

Quelles sont ces idées d’investissement ?

Le champ est très large et n’est pas figé. Cela peut concerner les automobiles anciennes, l’immobilier, le numérique, les jets privés ou les œuvres d’art. L’idée est par exemple de proposer à des investisseurs de racheter à plusieurs un véhicule de collection de valeur, de soutenir une PME innovante ou de financer un projet culturel.

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Quel type d’investisseurs ciblez-vous ?

Compte tenu de la nature des offres, Investir On Line s’adresse à des personnes plutôt aisées qui veulent sortir des produits financiers classiques pour donner du sens à leurs placements.

Peut-on comparer Investir On Line à une plate-forme de crowdfunding ?

Non et c’est ce qui fait notre originalité. Dans le crowdfunding, la plate-forme se charge de collecter les fonds auprès des investisseurs pour le compte du porteur de projet. Investir On Line ne fait que mettre en avant les solutions d’investissement et n’intervient pas par la suite dans la conclusion éventuelle du contrat. Nous n’avons d’ailleurs pas le statut de conseil en investissement participatif (CIP).

Comment se déroule concrètement la mise en relation ?

Avant leur publication, les offres déposées par les annonceurs doivent passer devant notre comité d’investissement. Si le projet est validé, il est mis en ligne. Les investisseurs peuvent ensuite le consulter et traiter directement avec l’annonceur s’ils sont intéressés. Notre rôle se limite à cette mise en relation mais avec une sélection rigoureuse des projets en amont.

Nous sommes susceptibles d’introduire une clause de confidentialité pour accéder au projet si l’annonceur le souhaite et limitons le nombre de consultations pour ne pas entrer dans le cadre de l’appel public à l’épargne.

Accompagnez-vous également les investisseurs à la recherche d’idées ?

Oui. Les personnes à la recherche de thématiques d’investissement disposent d’un onglet dédié sur le site. Elles peuvent ainsi renseigner leur profil et leur enveloppe à placer pour que nous les orientions vers des solutions.

De quelle manière Investir On Line est-il rémunéré ?

Les annonceurs paient entre 500 et 2.000 euros pour la mise en ligne. Si le projet proposé aboutit, nous bénéficions d’une commission de 2,5% réglée par l’annonceur, dont est déductible le montant forfaitaire payé au titre de la mise en ligne.

Avez-vous déjà de nombreuses offres en ligne ?

Grâce à nos réseaux, nous avons déjà plusieurs annonces. Au total, nous pouvons compter à court terme sur un volume de propositions d’investissement de quelque 45 millions d’euros.

Investir On Line n’est pas une plate-forme de crowdfunding ni un cabinet de CGP. Quelles garanties apportez-vous aux investisseurs et aux annonceurs ?

Investir On Line a été créé par des professionnels chevronnés. Je dispose à titre personnel du statut de conseiller en investissement financier (CIF). Mes associés sont expert-comptable et chef d’entreprise. Notre comité de sélection intègre également un cadre d’entreprise et pourra en cas de besoin sur un dossier complexe faire appel à un spécialiste du métier en question.

La règlementation ne nous impose pas d’avoir un statut particulier (de CIF ou de CIP par exemple) mais si cela devient nécessaire, nous adopterons bien entendu le statut requis.

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