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Impôts et cotisations représenteront l’essentiel de l’effort surtout à court terme. Les véritables mesures d’économies ne joueront qu’après 2020
Des retraités aux actifs en passant par les entreprises, la réforme des retraites qui a été présentée la semaine dernière n’épargnera personne. Chacun devra participer à l’effort d’assainissement des comptes.
Un coup d’œil rapide aux grandes mesures dévoilées le confirme... tout comme il montre que les mesures d’économies restent finalement assez marginales du moins à court terme.
16% de l'effort en 2014 et 22% en 2020
En 2014, la réforme comportera 4 axes principaux : cotisations accrues des entreprises, cotisations accrues des actifs, fiscalisation des majorations de pensions et report des revalorisations des retraites au 1er octobre. Ainsi, seule cette dernière mesure peut être assimilée à une économie. Or, avec un impact estimé à 600 millions d’euros sur un total de 3,8 milliards, on peut dire que les économies ne représenteront pas plus de 16% de l’effort l’an prochain.
En 2020, des économies de gestion de 200 millions d’euros viendront compléter le dispositif. Toutefois, impôts et prélèvements resteront les principaux contributeurs de la réforme, à hauteur de 78%.
Pour que le poids des mesures d’économies s’amplifie, il faudra attendre 2030 et l’effet de l’allongement de la durée de cotisation. A cet horizon, les mesures d’économies devraient contribuer à hauteur de 40%. Il est par la suite prévu que leur influence sur la réforme grimpe à près de 50%, mais pas avant 2040. A cette date, l’ensemble des mesures de redressement devrait s’élever à 16 milliards d’euros, dont 7,9 milliards d’économies.
