PEL : le bon plan de l'épargne pour 2015

PEL : le bon plan de l'épargne pour 2015
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Grâce à son taux brut de 2,5%, le PEL constituera encore cette année une solution simple et rentable pour mettre de l’argent de côté... sans prendre de risque

PEL : le bon plan de l'épargne pour 2015
Crédit photo © Boursier.com

Où placer son argent en 2015 ? Avec un Livret A n’offrant pas plus de 1%, beaucoup d’épargnants se sont déjà tournés vers l’assurance-vie. La collecte de 2014 en témoigne. Reste que cela impose d’être sélectif. Les performances des fonds en euros s’avèrent très disparates et dans l’ensemble, elles sont orientées à la baisse. Investir dans l’assurance-vie nécessite aussi d’avoir une certaine visibilité car la fiscalité peut amputer très nettement la performance en cas de retrait lors des premières années.

Dans ces conditions, le PEL devrait encore se mettre en évidence en 2015. Dans l’environnement actuel de taux bas, il offre en effet des conditions de placement particulièrement avantageuses, qui ont déjà séduit de nombreux épargnants en 2014.

Un taux garanti de 2,5%

L’atout du PEL réside dans son taux : 2,5% bruts. Certes il est soumis aux prélèvements sociaux (15,5%). Mais il est exonéré d’impôt durant ses douze premières années. Autrement dit, il laisse espérer un rendement net de 2,11%. Avec une inflation attendue à 0,9% sur l’année, il devrait donc être en mesure de servir un taux réel de 1,21%.

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Autre avantage du PEL, son taux n’a aucune chance de baisser. Les 2,5% constituent un plancher et de surcroît le taux est garanti pour toute la durée du plan au moment de sa signature.

Un capital sécurisé

A l’image d’un Livret A ou d’une assurance-vie en euros, le PEL ne fait par ailleurs courir aucun risque à son détenteur, le capital versé étant garanti. Précisons également qu’il est possible de verser jusqu’à 61.200 euros, soit 2,6 fois plus que sur un Livret A (22.950 euros).

Des règles peu contraignantes

En contrepartie de ses avantages, le PEL a tout de même quelques contraintes. La première concerne les versements. En plus d’un dépôt initial de 225 euros, le détenteur doit verser au moins 540 euros par an. Un chiffre qui correspond à un effort de 45 euros par mois et s’avère donc à la portée de nombreux épargnants.

La contrainte de durée peut en revanche être plus problématique pour certains. En cas de retrait avant 2 ans, les intérêts sont recalculés au taux du CEL (0,75%). Le PEL ne peut donc s’envisager que si l’on a la capacité de bloquer ses fonds pendant au moins 24 mois. Mais cela reste toujours moins contraignant qu’une assurance-vie qui impose une durée de détention plus longue pour bénéficier de la meilleure fiscalité et surtout pour amortir les frais prélevés à l’entrée.

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