Portrait-robot du détenteur d’épargne salariale

Portrait-robot du détenteur d’épargne salariale

Une étude de TNS Sofres publiée par l’AMF permet de mieux cerner le profil des bénéficiaires de dispositifs d’épargne salariale. Tour d’horizon…

Portrait-robot du détenteur d’épargne salariale
Crédit photo © Creative Commons / Ken Teegardin

Qui sont les Français concernés par l’épargne salariale ? Quel est le montant moyen de leurs encours ? Quels choix d’investissement font-ils ? Pour répondre à ces questions, TNS Sofres a mené l’enquête auprès de plus de 1.800 personnes. Les résultats viennent d’être publiés par l’AMF.

Un homme, salarié d’une grande entreprise

Si 1 actif sur 4 est couvert par un mécanisme d’épargne salariale, il apparaît que les bénéficiaires sont principalement des hommes (dans 6 cas sur 10). Ils sont par ailleurs plus souvent employés par de grandes entreprises. Le taux de détention est de 48% dans les structures de plus de 500 salariés. Dans les entreprises de moins de 50 personnes, ce taux chute à 11%.

Un salarié plus aisé que la moyenne

L’étude montre aussi que le détenteur d’épargne salariale est plus souvent représenté dans les tranches de revenus supérieures. 26% des bénéficiaires ont des revenus mensuels de plus de 4.000 euros (foyer). Dans l’ensemble de la population, la proportion n’est que de 16%.

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Le détenteur type indique par ailleurs avoir un patrimoine financier moyen de 50.000 euros. L’épargne salariale représente 21% de ce stock (comme les livrets) tandis que l’assurance-vie compte pour le tiers du patrimoine financier.

Un encours moyen de 11.900 euros

Le PEE domine largement les débats avec 23% des salariés concernés. Le Perco reste quant à lui en retrait (9% des salariés).

Le montant détenu est en moyenne de 11.900 euros mais la ventilation est très inégale. De fait, alors que 20% des détenteurs déclarent avoir plus de 15.000 euros, 1 bénéficiaire sur 2 dispose de moins de 3.900 euros.

Un épargnant prudent

Le détenteur d’épargne salariale est plus ouvert à la détention de valeurs mobilières que le reste de la population (25% contre 9%). Pour autant, il est le plus souvent peu disposé à prendre des risques avec son épargne salariale. L’option de gestion « sans risque » est de mise pour 46% des bénéficiaires alors que l’option « dynamique » ne recueille que 33% des suffrages.

Un besoin d’information

Bien que vue comme un bon placement, l’épargne salariale reste assez mal connue. 4 épargnants sur 10 avouent par exemple ne pas connaître la nature des fonds qu’ils ont choisis.

D’une manière générale, les épargnants ne sont que 38% à avoir une vue idée précise de l’ensemble des caractéristiques de leur épargne salariale.

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