Placements : la fiscalité n’est pas un critère déterminant pour les millionnaires européens

Placements : la fiscalité n’est pas un critère déterminant pour les millionnaires européens

Selon une étude diffusée par le Luxembourgeois OneLife, une minorité seulement des personnes fortunées vise l’optimisation fiscale via les solutions de placements… Les Français font toutefois exception

Placements : la fiscalité n’est pas un critère déterminant pour les millionnaires européens
Crédit photo © Reuters

Les millionnaires considèrent-ils qu’ils sont trop imposés ? Pour le savoir, Scorpio Partnership a mené l’enquête pour le compte de la société de gestion luxembourgeoise One Life. Et les résultats vont à l’encontre des idées reçues.

Certes, parmi les 600 HNWI interrogés en Europe (personnes ayant plus de 1 million de dollars d’actifs hors résidence principale), 40% estiment qu’ils paient trop d’impôts. Mais l’enquête montre aussi que la moitié des sondés jugent équitable leur niveau d’imposition. Une petite partie du panel (6%) accepterait même de payer un peu plus d’impôts.

La fiscalité n’est pas vraiment un sujet… sauf en France

Il faut dire que l’optimisation fiscale ne semble pas être la priorité des plus fortunés. Seule, une minorité d’entre eux avoue avoir déjà mis à profit des dispositifs légaux permettant d’abaisser le taux moyen d’imposition. On peut supposer que d’autres critères comme la performance ou la sécurité sont privilégiés lorsqu’il s’agit de choisir un placement.

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Sur ce plan, les Français font toutefois figure d’exception, sur fonds de sentiment de « ras-le-bol fiscal ». 63% des millionnaires locaux indiquent en effet avoir déjà choisi l’assurance-vie principalement pour ses dispositions fiscales avantageuses. Bref, comme le note OneLife, « les Français sont avec les finnois les européens les plus sensibles à la fiscalité ».

Une question tabou

Quel que soit leur pays d’origine, les millionnaires européens semblent en tout s’accorder sur un point : le caractère tabou de leur fortune. Dans un cas sur deux, ils précisent que l’annonce de leur niveau de richesse fait naître des réactions négatives.

Dès lors, le sujet apparaît délicat à aborder. Pour preuve, 28% des sondés ne parlent jamais de leur patrimoine et seulement 1 sur 4 ose évoquer régulièrement la question avec ses enfants.

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