L’UFC-Que Choisir se penche sur le cas du financement participatif

L’UFC-Que Choisir se penche sur le cas du financement participatif

L’association tiendra un point presse jeudi prochain et parle déjà des « piètres résultats de son analyse économique et juridique ».

L’UFC-Que Choisir se penche sur le cas du financement participatif
Crédit photo © Reuters

Le financement participatif est à la mode. Et cela n’a pas échappé à l’UFC-Que Choisir. L’association vient d’indiquer qu’elle tiendra un point presse le jeudi 23 février pour dévoiler les résultats d’une étude menée sur le secteur.

Quels sont les angles d’analyse utilisés et quels seront les résultats de ce travail ? Contacté par téléphone, un porte-parole de l’UFC-Que Choisir n’a pas souhaité donner de détails. Mais le contenu de l’invitation laisse peu de doutes sur la tonalité prévisible des conclusions.

Risques et abus

Après avoir mené une enquête « économique et juridique » sur les « méthodes de commercialisation utilisées par les principaux acteurs » du secteur, l’association évoque déjà de « piètres résultats » et parle d’« alerte sur les risques et abus ». Face à ce constat, elle menace même de passer à l’action.

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Alors que les déboires du groupe Terlat ont récemment rappelé que le crowdfunding pouvait comporter des risques, l’UFC-Que Choisir devrait très probablement avertir le public sur cette notion de risque et plus particulièrement sur la place qui lui est réservée dans les discours commerciaux des professionnels.

De la même façon, on peut parier que le discours portera sur les promesses de rendements élevés parfois mises en avant pour séduire les investisseurs.

En tout cas, avant même la conférence de presse de jeudi, une chose est sûre : l’UFC-Que-Choisir est en train de mettre la pression sur les acteurs du financement participatif.

Des pertes déductibles

Pour mémoire, depuis 2016, les pertes enregistrées sur des opérations de prêts participatifs sont déductibles des revenus issus d’opérations de même nature. Cette possibilité est même étendue depuis cette année aux minibons. L’imputation peut se faire sur l’année de la perte ou les 5 années suivantes et ne peut dépasser 8.000 euros sur une année.

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