D’après les derniers chiffres de l’Insee, le taux d’épargne s’est élevé à 15,5% des revenus, soit 0,4 point de plus qu’en 2013
Le pouvoir d’achat des ménages s’est légèrement redressé l’an dernier. Les statistiques publiées ce matin par l’Insee montrent qu’il a progressé de 1,1% en 2014 après avoir stagné en 2013. Mieux encore, il a aussi augmenté (+0,4%) calculé par unité de consommation, c’est-à-dire en tenant compte de la composition des foyers. Le chiffre peut certes sembler modeste, mais il fait suite à « trois ans de recul (-0,6% en 2013) », rappelle l’Insee.
Ce retour dans le vert, les Français l’ont consacré en partie à la consommation (+0,6% en 2014). Mais ils ont aussi décidé de mettre un peu plus d’argent de côté. Leur taux d’épargne est passé en un an de 15,1% à 15,5%.
Sachant que de son côté, le revenu disponible a progressé de 1,6%, on peut même estimer que les sommes épargnées ont augmenté d’environ 4%.
L’accroissement de l’effort d’épargne a été particulièrement sensible du côté des supports financiers, avec un taux d’épargne passé de 5,8% en 2013 à 6,6% l’an dernier. Bien sûr, les Français ont retiré plus de 6 milliards d’euros des Livrets A et des LDD. Toutefois, ces retraits ont été largement compensés par les quelque 39 milliards d’euros placés sur des contrats d’assurance-vie et des PEL.
Ainsi, rien que sur ces quatre produits parmi les plus courants, les flux d’épargne ont été positifs, à hauteur de 23 milliards d’euros.
