Les Français les plus aisés misent aussi sur l’assurance-vie

Les Français les plus aisés misent aussi sur l’assurance-vie

Ce support devance l’immobilier dans le baromètre AFFO-OpnionWay réalisé auprès des family offices, c’est-à-dire les structures qui gèrent les très gros patrimoines

Les Français les plus aisés misent aussi sur l’assurance-vie
Crédit photo © Reuters

Avec plus de 1.600 milliards d’euros d’encours, l’assurance-vie est de loin le placement préféré des Français… toutes catégories confondues. Le baromètre AFFO-OpinionWay vient en effet de montrer que mêmes les grandes fortunes s’intéressent de près à ce produit.

Plusieurs family offices ont été interrogées par OpinionWay. Or pour ces structures de gestion des très gros patrimoines, l’assurance-vie reste bien un pivot. Elle arrive en tête avec un score de 26%, devançant l’immobilier (19%), les actions cotées (14%) et le private equity (14% également).

Une enveloppe attractive

Il faut dire que l’enveloppe de l’assurance-vie peut être particulièrement intéressante pour des patrimoines confortables. Elle permet d’investir dans des domaines très larges tout en pilotant son exposition au risque. La taxation des gains est particulièrement attractive pour les contribuables imposés dans les hautes tranches. Enfin, étant hors succession, elle offre la possibilité de gérer la transmission de son patrimoine sur le plan civil et sur le plan fiscal. Notons d’ailleurs que les contrats vie-génération offrent un avantage fiscal supplémentaire sur la transmission des gros contrats.

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L’assurance-vie a donc tous les atouts pour attirer la clientèle des family offices, dont le rôle est d’assurer la gestion financière du patrimoine mais aussi de fournir des services en matières juridique et fiscale.

L'ISR patine

Si le baromètre indique que les clients des family offices sont prêts à augmenter leurs investissements en direct dans les entreprises (75% des cas), la thématique de l’investissement socialement responsable peine en revanche à s’imposer. 55% des professionnels interrogés (soit 7% de plus que l’an passé) déclarent que leurs clients ne sont pas intéressés par l’ISR.

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