FIP et FCPI : près de 100.000 particuliers ont souscrit en 2015 !

FIP et FCPI : près de 100.000 particuliers ont souscrit en 2015 !

Les montants investis dans ces fonds offrant un avantage à l’IR ou à l’ISF se sont élevés à 861 millions d’euros, soit 11% de plus qu’en 2014

FIP et FCPI : près de 100.000 particuliers ont souscrit en 2015 !
Crédit photo © Reuters

Soutenir des PME et bénéficier d’un avantage fiscal sans avoir à sélectionner soi-même les entreprises. Telle est la formule proposée par les FIP et les FCPI. Force est d’ailleurs de constater que le système séduit.

Un ticket moyen au plus haut

L’an passé, 99.000 particuliers ont fait une souscription, selon les données de l’Afic et de l’AFG. Certes, on est loin des 156.000 personnes mobilisées en 2009. Mais depuis le creux de 2012 (85.000 investisseurs), les scores s’améliorent d’année en année. Par rapport au bilan de 2014, le nombre de souscripteurs a par exemple augmenté de 2%.

L’élément le plus rassurant se trouve toutefois ailleurs. Les montants investis ont en effet atteint les 861 millions d’euros (+11%). Autrement dit, le ticket moyen par souscripteur s’est élevé à 8.740 euros. Un record. Le précédent pic datait de 2011 avec 8.180 euros et en 2014, la moyenne n’avait pas dépassé les 7.930 euros (chiffre révisé).

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La proximité plutôt que l’innovation

Concernant le type de fonds visés, les FIP (consacrés aux entreprises de proximité) ont dominé les débats avec des levées de 490 millions d’euros. En un an, leur collecte a progressé de 12% et surtout, elle n’est inférieure « que » de 17% au record enregistré en 2008 (588 millions d’euros).

A l’inverse, les FCPI (dédiés à l’innovation) sont restés un peu en retrait avec un compteur arrêté à 371 millions d’euros (+11% sur un an). Conséquence, ils sont encore loin (-37%) de leur résultat de 2008 (592 millions d’euros).

ISF et IR ont fait jeu égal

Rappelons également que les FIP et les FCPI offrent un avantage fiscal à l’ISF (50% de l’investissement) ou à l’IR (18%). Ici, les chiffres sont assez serrés avec 416 millions d’euros de collecte (+10%) au titre de l’IR et 445 millions d’euros (+13%) pour l’ISF.

L’Afic et l’AFG en profitent d’ailleurs pour demander un renforcement de l’avantage fiscal. Les deux associations se disent « favorables à la recommandation de la Cour des comptes de novembre 2015 d’harmonisation des plafonds de réductions d’impôt de l’ISF-PME, qui pour les investissements directs peut aller jusqu’à 45.000 euros, quand celui des investissements au travers de FIP et FCPI est limité à 18.000 euros ».

De même, elles souhaiteraient une rallonge pour l’IR-PME. De fait, la déduction est plafonnée à 2.160 euros pour un célibataire via un fonds alors qu’elle peut monter jusqu’à 9.000 euros en direct.

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