Ces contrats de préparation de la retraite bénéficiant d’une défiscalisation sont de plus en plus utilisés, comme le remarque le bilan annuel dressé par la FFSA
Pour préparer leur retraite (mais aussi bénéficier de garanties de prévoyance), les travailleurs non-salariés (TNS) ont un outil sur mesure : le contrat Madelin. Sur un modèle proche de celui du Perp, il permet de se bénéficier d’une rente à l’issue d’une phase de versements défiscalisés.
1,15 million de contrats
Les TNS sont d’ailleurs de plus ne plus nombreux à y avoir recours. Selon le dernier bilan établi par la FFSA, 65.000 nouveaux contrats ont été souscrits en 2014, portant le nombre total de contrats en cours à près de 1,15 million (dont 92% en phase de constitution et 8% en phase de liquidation)
Dès lors, la fédération des assureurs estime que 49% des TNS en activité disposent d’un contrat en phase de constitution) auprès d’un assureur. En 2013, ils étaient 47%. En ajoutant, les personnes ayant traité avec une mutuelle, la FFSA évoque même un taux de couverture supérieur à 60%.
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L’an passé, 2,6 milliards d’euros ont été versés sur des contrats Madelin. A la fin du mois de décembre, les provisions mathématiques s’élevaient ainsi à 28,3 milliards d’euros, 86% de ces engagements concernant les contrats en cours de constitution.
3.150 euros de rente en moyenne
En conséquence, la FFSA avance que l’encours moyen des contrats en phase de versement était de 23.100 euros à la fin de l’année dernière, en hausse de 5% sur un an.
Concernant enfin, les contrats en phase de liquidation (ceux qui donnent déjà lieu au versement d’une rente), l’encours moyen était logiquement plus élevé, avec 42.300 euros. Le document ajoute que 289 millions d’euros de prestations ont été versées sur l’année. On peut donc estimer que les bénéficiaires d’un contrat Madelin déjà à la retraite ont perçu en 2014, un complément annuel moyen de près de 3.150 euros.
