Mercedes-Benz : une marque qui monte en collection

Mercedes-Benz : une marque qui monte en collection

La vente organisée hier par Artcurial a montré l’intérêt des acheteurs pour les modèles mythiques mais aussi pour des véhicules plus récents et plus abordables.

Mercedes-Benz : une marque qui monte en collection
Crédit photo © Reuters

Plus de 8,7 millions d’euros et 80% des lots vendus. Artcurial ne cache pas sa satisfaction suite à la vente organisée ce dimanche 15 octobre et parle d’un « intérêt croissant des amateurs pour cette marque ».

Il est vrai que s’ils n’ont pas connu la même flambée que les Ferrari et les Porsche ces dernières années, les modèles de la marque à l’étoile se rattrapent cette année. Depuis le début de l’année, leurs prix ont progressé en moyenne de 5% dans un marché des véhicules de collection en recul de 3,4% (selon l’indice Hagi).

Jusqu’à 1,4 million d’euros

Les résultats d’hier en témoignent. « Les prix obtenus pour les 300 SL ici à Paris constituent des montants record au niveau mondial », précise Artcurial. Une 300 SL roadster de 1961 a ainsi été vendue pour 1,4 million d’euros, bien au-delà de son estimation maximale (1 million d’euros). Une autre 300 SL de 1961, portes papillon cette fois, a été enlevée pour 1,13 million d’euros.

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Un intérêt dans tous les segments

Reste qu’au-delà de ces véhicules mythiques, l’attrait actuel pour la marque se retrouve aussi et surtout dans des modèles moins élitistes. Une 190 SL de 1960 a par exemple atteint 127.500 euros, soit le haut de sa fourchette d’estimation. Une berline 300 SEL 6,3l de 1969 a quant à elle dépassé les attentes avec un prix final de près de 86.000 euros. Et que dire des fameuses « pagodes » dont la cote s’est envolée ces dernières années ? Artcurial proposait une 230 SL de 1965 évaluée entre 50.000 et 70.000 euros. Elle a été acquise pour 85.000 euros.

Enfin, Mercedes-Benz est aussi en train de se faire une place sur le marché des « youngtimers », c’est-à-dire des modèles plus récents. Parmi les véhicules proposés, trois se sont distingués en dépassant leurs estimations : une berline 560 SEL de 1991 a été adjugée pour 35.800 euros (pour une fourchette de 20.000 à 30.000 euros). Un coupé 560 SEC de 1986 (estimé entre 40.000 et 50.000 euros) est monté jusqu’à 53.600 euros. L’acquéreur d’un cabriolet 500 SL de 1988 a pour sa part dû débourser 91.700 euros pour l’emporter… soit 15% de plus que la meilleure estimation.

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