Immobilier physique : le bon compromis entre rentabilité et risque ?

Immobilier physique : le bon compromis entre rentabilité et risque ?

Selon une étude de l’IEIF, les logements et bureaux offrent un profil parmi les plus équilibrés depuis 20 ans. Explications…

Immobilier physique : le bon compromis entre rentabilité et risque ?
Crédit photo © Reuters

Sur quelles classes d’actifs faut-il miser pour un placement à moyen-long terme ? D’après l’Institut de l’Epargne Immobilière et Foncière (IEIF), l’immobilier est clairement la bonne option, notamment l’immobilier physique.

Comme chaque année, l’institut a publié récemment une étude sur les performances différentes classes d’actifs sur longue période. Or, les résultats font la part belle à l’immobilier.

Foncières cotées : payantes mais risquées

Sur 20 ans, le meilleur score est obtenu par les foncières cotées. Leur TRI ou taux de rentabilité interne (qui peut être assimilé à une performance annuelle moyenne) atteint 13,5%. L’IEIF attribue ce dynamisme à l’adoption du statut de SIIC en 2002 qui a permis une gestion plus offensive.

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Mais l’étude montre aussi que cette rentabilité va de pair avec un risque élevé. Les foncières affichent en effet la plus haute volatilité (voisine de 23%). Ainsi les foncières ont un profil de risque semblable à celui des actions.

Logements, bureaux : un profil plus équilibré

Dans une logique de compromis, l’immobilier physique apparaît alors plus équilibré. Certes les TRI se révèlent un peu moins élevés (entre 8,2% et 10,3% pour les logements et les bureaux). Ceci étant, la volatilité est ici beaucoup plus contenue, fluctuant entre 5% et 8% selon les types d’actifs.

Il est à noter que les SCPI se classent dans le même groupe avec un TRI de 8% sur 20 ans pour une volatilité voisine de 6%.

Et les actifs financiers ?

Il est bien entendu possible de trouver des actifs encore moins volatils. Avec des Sicav monétaires, des obligations ou une assurance-vie en euros, la volatilité sur 20 ans est inférieure à 2,5%. Mais cette sécurité se paie par des performances réduites : de 2% pour le monétaire à 4,2% pour l’assurance-vie.

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